Un meurtrier présumé écroué 18 ans après grâce à son ADN
Le meurtre de Christelle Blétry, assassinée en 1996, est peut-être résolu : un suspect a été interpellé et écroué, grâce à son ADN.
En 1996, Christelle Blétry, alors âgée de 20 ans, était retrouvée assassinée de 123 coups de couteau à Blanzy, dans le département de la Saône-et-Loire. Le Nouvel Observateur a révélé hier qu’un suspect a été interpellé dans cette affaire, dix-huit ans après. Le suspect est aujourd’hui âgé de 56 ans, et il a été confondu car son emprunte génétique, retrouvée sur la victime, figure au fichier national.
Selon l’hebdomadaire, l’ADN de l’homme y est enregistré depuis 2004, date à laquelle il avait été interpellé dans une affaire d’agression sexuelle à l’aide d’un couteau. Le présumé meurtrier, marié et père de deux enfants, a été arrêté dans les Landes, où il avait déménagé depuis plusieurs années. Il est aujourd’hui en détention provisoire, dans l’attente de son procès, et le Nouvel Observateur, par l’intermédiaire de l’avocat de la famille de la victime, indique qu’il aurait fait des aveux complets.
L’ADN a parlé et a permis d’identifier le suspect du meurtre de Christelle Blétry
C’est peu de temps après Noel, le 28 décembre 1996, que le corps de Christelle Blétry avait été découvert au bord d’un chemin forestier, à proximité d’un étang. L’autopsie de son corps n’avait pas révélé de viol. Sa famille n’avait jamais cessé de se battre pour élucider le mystère de son décès. A la même période dans le même département, plusieurs jeunes femmes avaient été tuées à proximité de l’autoroute qui traverse la Saône-et-Loire, sans que l’on puisse identifier le coupable.
L’association “Christelle” avait été constituée par la mère de la jeune victime, afin de regrouper les familles des “disparues de l’A6”. Aujourd’hui, l’espoir renait pour les dernières disparitions non-élucidés de cette époque, grâce aux progrès techniques de la police scientifique.