Menaces de mort : Éric Zemmour traité de « gros facho » et de « SS en liberté »
Dans la journée de jeudi, RTL a constaté la présence d’une lettre où des menaces de mort étaient adressées à Éric Zemmour. Ce dernier est donc au centre d’une polémique notamment depuis sa chronique contre Christiane Taubira.
Les insultes sont très explicites, le journaliste de RTL est traité de « SS en liberté » ou encore de « gros facho ». La situation prend également une ampleur très difficile notamment lorsque l’auteur de la lettre signifie qu’il n’aura aucun scrupule à menacer sa famille. Le parquet de Paris a donc été saisi, Éric Zemmour a également décidé de se tourner vers la BRD (Brigade de Répression des Violences). Elle doit ainsi mener l’enquête pour tenter de trouver l’identité de l’auteur de cette lettre.
Une chronique à l’origine d’une polémique
Éric Zemmour est un journaliste présent sur RTL, en mai dernier, ces propos sont dirigés contre la nouvelle Garde des Sceaux, Christiane Taubira. Il déclarait à l’antenne « En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes de banlieues sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais ». Il n’en fallait pas moins pour déclencher la colère de SOS Racisme et le MRAP. L’Express avait déclaré que le journaliste était sur la sélecte, mais Éric Zemmour a démenti et automatiquement porter plainte avec la mention « diffusion de rumeurs malveillantes ».
Une affaire loin d’être terminée
Contre toute attente, Marine Le Pen apportait son soutien à Éric Zemmour, elle condamnait les critiques à l’encontre du journaliste en les qualifiant comme une « atteinte à la liberté d’expression ». Depuis 2010, sur l’antenne de RTL, Zemmour ne s’est pas fait que des amis notamment avec des propos à la limite de la polémique. Après avoir reçu cette lettre, il a souhaité s’exprimer à ce sujet « quand j’attaque Taubira, c’est ni la femme que j’attaque, ni encore moins évidemment la femme noire. Je fais une analyse politique, idéologique et les personnes ne sont pas en cause ». Malgré cette tirade, l’affaire est loin d’être terminée.