Megaupload : Kim Dotcom demande la retransmission sur internet de son procès
Kim Dotcom, le fondateur de Megaupload, a demandé à ce que l'appel de son examen d'extradition pour les États-Unis soit retransmis sur la toile, et ce dans le but d'un procès équitable.
Il y a un peu plus d’un an, Kit Dotcom annonçait le retour, vraisemblablement en 2017, de son site Megaupload dans une version 2.0. Et ce alors que quelques mois plus tôt, on apprenait que le quadragénaire allemand était sous le coup d’une extradition vers les États-Unis.
Le site Megaupload est fermé depuis 2012 et un raid policier conduit à Auckland (Nouvelle-Zélande) dans la propriété de Kim Dotcom, Kim Schmitz pour l’état civil. Après que la justice néozélandaise a considéré, en fin d’année dernière, son extradition aux États-Unis au même titre que trois autres fondateurs de Megaupload, Kim Dotcom a fait appel.
Streaming : Kim Dotcom veut un procès devant les internautes
Et lundi, l’homme derrière Megaupload a fait la demande, auprès de la Haute Cour d’Auckland, que l’appel de son examen d’extradition soit retransmis en streaming sur la toile. De cette manière, le prévenu espère avoir droit à un procès juste et équitable.
Peu de temps après que l’audience s’est ouverte, il a en effet posté sur Twitter le message suivant : “Mes avocats sont actuellement devant les juges pour défendre la diffusion de tous les débats en streaming”. Et ce alors que la semaine passée, Kim Dotcom se posait la question de savoir si les États-Unis craignaient la teneur des débats, en ayant ainsi requis de la Haute Cour l’interdiction de leur retransmission.
Wouldn't it be great if thousands of law students & experts globally could crowd-analyze US Government submissions in my copyright case? ???
— Kim Dotcom (@KimDotcom) August 29, 2016
20 ans de prison si jugé aux États-Unis ?
L’un de ses avocats Ron Mansfield a expliqué à la Cour qu’il apparaît particulièrement pertinent de retransmettre le procès en direct sur la toile en raison de “l’intérêt public et international sans précédent” de l’affaire. Estimant ainsi que cette dernière revêt un caractère mondial qu’une couverture médiatique traditionnelle traduirait, à son sens, assez mal. Si Kim Dtocom était jugé aux États-Unis, il pourrait être condamné à une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.