Marseille : interpellé avec une fausse Kalachnikov avant le concert du rappeur Jul
Dimanche soir sur le parvis du Dôme à Marseille, un homme a été interpellé avec ce qui s'avèrera une fausse Kalashnikov. Des faits intervenus juste avant le concert du rappeur Jul.
Ces éléments sont-ils liés d’une quelconque manière ? À l’heure actuelle, il apparaîtrait que oui. On apprend ainsi que dimanche soir, sur le parvis du Dôme à Marseille où allait se produire le rappeur Jul peu de temps après, un homme a été interpellé avec une fausse Kalashnikov.
BFMTV.COM rapporte que l’individu se trouvait en compagnie d’un autre homme et d’une femme. Dans un premier temps, l’arme qu’il avait en sa possession semblait véritable, avant qu’il ne s’avère que l’engin était en fait une réplique de Kalashnikov utilisée dans la pratique de l’airsoft. Une activité où ses participants se livrent à une guerre factice avec des armes l’étant tout autant.
Interpellé avant un concert de Jul : pas un terroriste ?
D’après ce qu’il nous est relaté, l’homme en possession de la fausse Kalashnikov ne semblait pas dissimuler cette dernière, ou en tout cas de manière affirmée. C’est vraisemblablement au moment où l’individu en question s’est présenté sur le parvis que les autorités l’ont repéré.
Les policiers de la Compagnie de sécurité et d’intervention sont ensuite venus à sa rencontre pour procéder à son interpellation. S’il s’agira, pour les forces de l’ordre, de confirmer ou infirmer cette hypothèse, il semblerait que l’homme n’était pas sur le point de commettre un acte terroriste.
“Se protéger” pour vendre des billets sur le marché noir
Certes connu pour quelque trente faits de droits commun, l’individu interpellé ne faisait pas l’objet d’une fiche pour radicalisation. Les policiers ont appris de sa bouche qu’il possédait cette réplique d’arme pour assurer sa propre protection alors qu’il se livrait à la vente de billets sur le marché noir.
On apprend de même pourtant que l’homme n’avait aucun billet sur lui, et qu’il était sensiblement alcoolisé au moment des faits. Si l’on ignore les suites que la police donnera à cette affaire, l’individu était toujours interrogé par celle-ci en ce lundi matin.