Marine Le Pen : La crise à l’UMP l’a prive d’un siège à l’Assemblée ?
Marine Le Pen n’aura pas sa deuxième chance à l’Assemblée nationale. Après avoir examiné son recours, le Conseil constitutionnel a confirmé l’élection du socialiste Philippe Kemel. Elle a indiqué qu’un refus serait synonyme de décision politique.
Marine Le Pen n’aura donc pas sa seconde chance dans son fief à Hénin-Beaumont, le Conseil constitutionnel vient de la priver de son siège. Devant la presse, ce vendredi, la présidente du Front national a indiqué que ce refus était une « décision politique. Le militant UMP qui préside le Conseil constitutionnel devrait démissionner pour redonner de la crédibilité ». Marine Le Pen estime qu’il a pris parti pour le candidat socialiste. Le supplément de Marine, Steeve Briois indique que le refus est le signe d’arrangements entre le PS et l’UMP. Lors des élections, elle avait perdu 49.89% contre 50.11%. Le candidat voyait ainsi son siège lui passer sous le nez à cause de 118 voix. Lors de la cession, des tensions avaient été mises en avant notamment avec Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier pensait qu’il pourrait éliminer la candidate du FN, mais il avait été éliminé lors du premier tour du scrutin.
Marine Le Pen n’est pas étonnée
Les partisans du nord de la France pensaient que Marine Le Pen pourrait obtenir son poste et rejoindre Gilbert Collard et Marion Maréchal Le Pen à l’Assemblée nationale. Malheureusement, le Conseil en a décidé autrement. L’entourage de la présidente du parti d’extrême droite estimait que le dossier proposé était solide et ne pouvait pas être refusé. Il était accompagné d’une cinquantaine de signatures jugées frauduleuses. Dans certaines situations, l’entourage avait également fait la lumière sur d’autres fraudes puisque des signatures ne correspondaient pas à celles du premier tour. Le socialiste avait tout de même expliqué ces différences en indiquant que le taux d’illettrisme était très fort dans la région.
Marine Le Pen a indiqué à la presse qu’elle n’était pas étonnée, par la décision « J’avais analysé, qu’avec la crise de l’UMP, les militants de l’UMP qui siègent au Conseil constitutionnel prendraient une décision politique ».