Mariage gay en Irlande : le “oui” impressionne Nicolas Sarkozy
Samedi, le président des Républicains a déclaré auprès de plusieurs militants du parti être "impressionné" par le "oui" massif émis par l'Irlande envers le mariage gay qui indique que le vote irlandais devait être respecté.
Un peu plus tôt dans la semaine, un référendum ouvert sur la question du mariage gay en Irlande se concluait sur une approbation massive de ses participants. Le retentissement de cette validation n’a pas manqué de se faire sentir en France, avec notamment un commentaire sur le sujet émis ce week-end par le chef des Républicains.
Samedi, devant de nouveaux militants du parti, Nicolas Sarkozy s’est ainsi dit “assez impressionné” par le “oui” adressé par les Irlandais au mariage homosexuel. Dans des propos rapportés par nos confrères de La Croix, il a ajouté qu’“à partir du moment où le vote a choisi, chacun doit respecter cette décision”. Des mots dont on suppose qu’ils ciblent entre autres le Parlement d’Irlande du Nord, lequel a en effet déjà désapprouvé quatre fois la légalisation du mariage gay.
Nicolas Sarkozy : une sortie surprenante sur le mariage gay
La sortie de Nicolas Sarkozy sur la question peut surprendre, étant donné que lors de sa campagne pour la présidence de feu l’UMP, l’ancien chef de l’État avait parlé d’une “réécriture” de la loi autorisant les mariages entre personnes de même sexe. Il avait ensuite indiqué qu’en cas de nouvelle accession au pouvoir, la droite abrogerait alors cette loi.
De l’importance des référendums
Mais plus encore que l’acceptation du mariage gay par le peuple irlandais, Nicolas Sarkozy souhaitait peut-être, lors de sa prise de parole de samedi, mettre en exergue la puissance du référendum. Il a d’ailleurs ré-exprimé son intention d’organiser des référendums, sujets de société inclus, si jamais il était élu à la tête de l’État en 2017 : “Je vois que certains éditorialistes disent qu’il ne faut pas poser la question de ceci, pas poser la question de cela, présupposant que le peuple n’est pas raisonnable. Moi, je présuppose que ce sont les élites enfermées dans la pensée unique qui sont déraisonnables.”