L’ancien juge antiterroriste Marc Trévidic publie son premier roman
L'ancien juge spécialiste des filières islamistes, Marc Trévidic, publie son premier roman. Une histoire d'amour entre une Tunisienne et un Français sous fond de radicalisation.
L’homme est connu pour être l’ancien juge spécialiste des filières islamistes et du terrorisme. Marc Trévidic a décidé de changer de casquette et se lance dans une carrière de romancier.
L’ancien magistrat va publier son premier roman, baptisé Ahlam et qui raconte une histoire d’amour en un Français et une jeune fille d’origine tunisienne. Une histoire contrariée par le fanatisme religieux.
Une histoire d’amour et de radicalisation
Le premier roman de Marc Trévidic paraîtra le 6 janvier 2016 aux éditions Lattès. L’action débute dans la Tunisie du début des années 2000 pour s’achever après la chute de Ben Ali dans un pays en proie à la montée de l’islamiste radical.
Le romancier puise clairement dans son expérience au contact du terroriste et de la radicalisation des jeunes musulmans puisque le personnage principal aura affaire à un frère et une sœur qui prendront chacun un tournant très différent vis-à-vis de l’Islam. Elle s’émancipera par amour tandis que lui épousera l’Islam radical. C’est d’ailleurs ce volet qui fait tout l’intérêt du livre.
Le juge antiterroriste devient romancier
La description des mécanismes de la radicalisation du jeune homme du roman porte clairement les marques de l’expérience de Marc Trévidic au pôle antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris. Une partie du roman qui décrit parfaitement le fonctionnement des cellules salutistes et la montée de l’islamisme radical en Tunisie après la chute du régime de Ben Ali.
Considéré comme l’un des meilleurs spécialistes des filières islamistes, Marc Trévidic est désormais vice-président au tribunal de grande instance de Lille. À la suite des attaques du 13 novembre à Paris, il déclarait au micro de BFM TV qu’il était prêt à reprendre son poste. « Si l’on veut que je revienne faire de l’antiterrorisme, je reviendrai. Bien sûr que je le ferai, vous avez vu la situation ? […] Si on a besoin de moi, je suis magistrat, je suis payé par les Français, il n’y a pas de problème ».