Manuel Valls : favori des Français pour devenir Premier Ministre
Un sondage publié ce dimanche indique que Manuel Valls est le candidat préféré des Français pour devenir Premier Ministre.
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls serait le préféré des Français pour occuper le poste de Premier ministre, à 31 %, d’après le sondage BVA publié ce dimanche dans Le Parisien-Aujourd’hui en France. A la question “Parmi les personnalités suivantes, qui préférez-vous au poste de Premier ministre ?“, Manuel Valls (31%) devance la maire de Lille Martine Aubry (18%), le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius (17%), le Premier ministre Jean-Marc Ayrault lui-même (11%), le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone (5%) et le ministre de l’Emploi Michel Sapin (4%). 14% des interrogés ne se prononcent pas.
Chez les sympathisants de gauche, c’est Martine Aubry (37%) qui fait la course en tête devant Manuel Valls (20%), Jean-Marc Ayrault (17%), Laurent Fabius (14%), Claude Bartolone et Michel Sapin fermant la marche à 3%. Chez les sympathisants de droite, cette fois, c’est Manuel Valls qui surclasse ses concurrents avec 41% contre 21% pour Laurent Fabius, 8% pour Jean-Marc Ayrault, 7% pour Claude Bartolone, 4% pour Martine Aubry et 3% pour Michel Sapin.
Un sondage dans l’hypothèse d’un remaniement
Ce sondage intervient au moment où les rumeurs de remaniement gouvernemental sont de plus en plus vives. Celui-ci pourrait intervenir à l’issue des élection municipales, dont les deux tours se tiendront successivement fin mars 2014. Mais rien n’est encore sur, car Jean-Marc Ayrault, ne bénéficiant pas d’une côte de popularité très favorable, a déjà été donné partant à de nombreuses reprises depuis deux ans, et et n’a à ce jour pas été remplacé.
De nombreux facteurs pourraient conduire François Hollande à maintenir son Premier Ministre en place, comme les élections régionales et départementales, qui se tiendront en 2015, et s’annoncent à hauts risques pour la majorité. De plus, au terme de bientôt deux années de mandat, le Président de la République ne peut stratégiquement pas se permettre de remanier plus d’une fois : son futur Premier Ministre, s’il y en a un, devra être celui qui prendre la charge de mener la prochaine campagne, exercice périlleux, dans ce temps politique qui va très vite.