Le chocolat n’a pas d’effet contre la déprime
Fini le mythe du chocolat contre le coup de blues. Une étude montre qu'il n'y a aucun lien entre nourriture et moral.
Un rendez-vous galant qui ne se passe pas comme prévu ? un coup de blues pendant l’hiver ? et vous finissez la “soirée en compagnie de 2 garçons nommés Ben et Jerry” comme dirait Bridget Jones. Lâchez tout de suite cette petite cuillère et ne vous jetez plus sur le pot de pâte à tartiner : il ne vous à rien fait et il ne vous fera rien !
En effet, une étude américaine publiée dans le Healh Psychology vient de montrer que la “comfort food”, en anglais la nourriture de réconfort souvent très calorique qu’on peut manger, n’aurait pas de rôle sur notre moral. Ce sont des chercheurs de l’Université du Minnesota qui ont voulu savoir si ce type d’alimentation avait des effets sur notre psychologique.
Du chocolat contre le coup de blues ?
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont réuni une centaine de personnes. Ils leur ont demandé de citer 3 produits qu’ils aiment manger pour se sentir mieux. Sans grande surprise, le chocolat est arrivé en tête, suivi de la glace et enfin les cookies. Ils ont ensuite visionné des films dit “anxiogènes” comme Armageddon, Démineurs ou encore Le Choix de Sophie.
Puis les cobayes ont été séparés en 2 groupes : le 1er a pu manger des plats considérés comme anti-déprime aux Etats-unis (des macaronis au fromage, des brownies) tandis qu’était proposé au 2ème groupe de la nourriture qu’ils aimaient bien (comme une barre granola), mais sans plus et qui était présentée comme un “remerciement pour avoir participé à l’étude“. Ils n’était donc pas obligé de le manger.
“Mangez une glace et arrêtez de culpabiliser! Pas d’effets magiques, mais c’est tellement bon”
Les conclusions sont claires : toutes personnes de l’étude, peu importe qu’elles aient mangé ou pas, ont vu leur moral s’améliorer à court terme. La nourriture, que ce soit le chocolat, une glace ou autre chose, n’a eu aucun rôle. “Les émotions négatives se dissipent naturellement au fil du temps mais la plupart des personnes attribuent à tort ce processus spontané à la nourriture”, explique Traci Mann, la directrice de la recherche. “Les résultats de l’étude permettent de démystifier une croyance commune et irrationnelle qui consiste à penser que seule une plaquette de chocolat vous réconfortera lors d’une déprime. Les gens cherchent simplement à justifier leur envie de manger des aliments souvent mauvais pour la santé”, explique la scientifique.