Maltraitances présumées sur bébé : un homme dit s’être inspiré de “Super Nanny”
Un homme accusé, avec sa compagne, de maltraitances sur un bébé de 16 mois a déclaré à la gendarmerie s'être "inspiré de l'émission 'Super Nanny'". L'enfant a quant à lui été confié à l’Aide Sociale à l’Enfance.
Modèle pour un certain nombre de parents aux progénitures difficiles, Super Nanny, Sylvie Jenaly de son vrai nom, tente ainsi, à chacun de ses passages dans des familles perturbées par le comportement d’un ou de plusieurs enfants, de mettre en avant le respect des règles de vie.
Il n’est donc pas surprenant de voir des parents prendre exemple sur Super Nanny dans le cadre de l’éducation de leur(s) enfant(s). L’affaire qui nous est relatée par nos confrères de Sud Ouest appelle cependant à la prudence dans un lien supposé avec l’émission actuellement diffusée sur TF1.
Un homme accusé de violences sur son bébé de 16 mois
Un homme de 23 ans a ainsi affirmé aux gendarmes s’être “inspiré de l’émission ‘Super Nanny'” dans ses méthodes employées pour éduquer son bébé de 16 mois. Des autorités qui auraient été alertées par une crèche de Périgueux après la découverte, lors d’une change, de lourds hématomes sur les fesses de l’enfant. Des blessures dont il aura été révélé, suite à un examen médical, qu’elles avaient été récemment commises.
Toujours auprès de la gendarmerie, le jeune homme, qui se trouve être le beau-père de l’enfant, a expliqué qu’il donnait des fesses au bébé “pour faire son éducation” lorsque celui-ci peinait à s’endormir.
Des fessées dans “Super Nanny” ?
Il apparaît cependant qu’à ce jour, selon Gala, aucune image de fessée assénée par Super Nanny n’est passée à l’antenne, si tant est que les équipes de tournage aient jamais assisté à ce genre de scène. L’homme et sa compagne, âgée pour sa part de 20 ans, comparaîtront le 5 avril prochain devant le tribunal correctionnel de Périgueux pour “violences volontaires sur mineur par ascendant”. Pour l’heure, le bébé a été confié à l’Aide Sociale à l’Enfance.
Rappelons au passage qu’une pétition a été lancée par une thérapeute à l’encontre de Sylvia Jenaly, accusant cette dernière d’user de méthodes éducatives, physiques et psychologiques particulièrement violentes. Après avoir reçu 65 plaintes de téléspectateurs, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) va devoir se prononcer sur ce dossier.