Lyon : séquestrée par son ex-compagnon, elle lui échappe après 14 jours
Dans la métropole lyonnaise, une jeune femme a été séquestrée pendant près de deux semaines par son ex-compagnon. Ce dernier est attendu pour être présenté au parquet dans la journée.
Son calvaire aura duré près de deux semaines, avant que cette jeune femme de 24 ans n’entrevoie la lumière au bout du tunnel. Le 13 juin dernier, son ex-compagnon domicilié à Rillieux-la-Pape (Lyon) la contacte et lui demande de venir le voir chez lui.
Son ancienne petite-amie s’exécute, mais va vraisemblablement déchanter à son arrivée. Elle est ainsi enfermée par l’homme, âgé de 27 ans, dans le coffre de la voiture de ce dernier. Son ex-compagnon prend ensuite le volant pour se diriger vers un champ situé à Miribel-les-Echets (Ain).
Séquestrée et battue par son ex-compagnon : 60 jours d’ITT
Sur place, la femme, comme le rapportent nos confrères du Progrès, va alors être violentée à l’aide d’une barre de fer. Ses déboires ne s’arrêteront cependant pas là car elle va être séquestrée par son ex-compagnon pendant quatorze jours. Près de deux semaines pendant lesquelles les coups vont se répéter, mêlant actes de torture et de barbarie.
Ce n’est donc que le lundi 27 juin dernier que la femme est parvenue à échapper à son bourreau, en profitant ainsi de ses absences pour alerter les secours depuis le balcon de l’appartement où elle était retenue. Admise à l’hôpital pour y subir des examens médicaux, lui auront entre autres été décelées 20 fractures ainsi qu’une vingtaine de côtes cassées. Des observations qui vont conduire à lui prescrire 60 jours d’ITT (Incapacité totale de travail).
Un homme déjà condamné pour des faits semblables
Son ancien compagnon a pour sa part été interpellé le lendemain à Brignais (Rhône) et depuis placé en garde à vue. Une source policière indique que l’homme est “dans le déni”, en n’ayant ainsi reconnu que deux gifles assénées à son ex-petite-amie. Il est attendu qu’il soit présenté en ce jeudi au parquet pour “séquestration avec actes de torture et de barbarie”.
Il est à souligner que ce jeune homme avait déjà condamné l’année dernière à trois mois de prison, dont deux ferme, pour des faits semblables.