Lyon : le diocèse écarte un prêtre pour une agression sexuelle condamnée
Le diocèse de Lyon a écarté un prêtre condamné en 2010 pour une agression sexuelle commise sur une personne majeure près de trois ans auparavant.
Huit ans après les faits initiaux, on apprend qu’un prêtre a été écarté du diocèse de Lyon pour une agression sexuelle commise en janvier 2008 sur une personne majeure. Un prêtre éloigné jusqu’à se retrouver en région parisienne, où il continue par ailleurs d’exercer en tant que vicaire dans le diocèse de Nanterre.
Il convient cependant de souligner que l’ecclésiastique aura été jugé par le tribunal correctionnel de Lyon puis condamné, fin 2010, à six mois de prison avec sursis, comme le rapportent nos confrères du Point. D’après une source proche du diocèse, le tribunal correctionnel avait, en 2010, rendu hommage aux autorités religieuses pour leur “prise de conscience” entre les faits et son jugement, “avec un encadrement très strict mis en place”.
Prêtre écarté du diocèse : condamné à six mois avec sursis en 2010
Selon cette même source, “la justice a donc clairement répondu dans sa décision à toute vaine polémique sur la réaction de l’Église dans cette affaire” et “n’a formulé par ailleurs aucune restriction à la reprise d’un ministère” par le prêtre incriminé. Il a en effet été établi par un expert psychiatre que le religieux ne présentait pas de prédisposition à la récidive.
Il apparaît de même que les faits pour lesquels a été condamné le prêtre se sont produits dans le département du Rhône en janvier 2008. Sur la nouvelle position occupée par l’ecclésiastique, la source citée plus haut indique que “des conditions ecclésiales très strictes ont été définies concernant les limites imposées à son ministère, un suivi psychologique obligatoire et son lieu de résidence.”
Île-de-France : le religieux “effectue son parcours de réinsertion”
Et de poursuivre : “C’est dans ce cadre qu’il est actuellement accueilli dans un diocèse d’Ile-de-France et effectue son parcours de réinsertion. Les diocèses concernés rappellent l’importance de respecter des efforts de réinsertion auxquels tout condamné, fût-il prêtre, a le droit et le devoir de se plier”.