Lycos : de retour avec des objets connectés
Célèbre dans les années 90 grâce entre autres à son moteur de recherche et une publicité mythique, Lycos qui est à présent indien revient et compte sur les objets connectés pour faire son grand retour.
Au milieu des années 1990, Lycos était un des grands acteurs mondiaux du web, notamment via son moteur de recherche. Vous vous souvenez sans doute de sa mascotte, un chien à qui une voix off dans les publicités au tournant du siècle, ordonnait : “Allez va chercher ! Bravo mon Lycos”.
Depuis, la suprématie de Google est passée par là, et l’on croyait l’os du célèbre labrador définitivement enterré sous 30 centimètres de terre dans une sombre forêt. Seulement voilà, Lycos est passé sous capitaux indiens, et compte désormais sur les objets connectés pour faire un retour gagnant.
Lycos revient avec un bracelet et une bague connectés
Dans quelques jours, la société désormais détenue par Ybrandt Digital, une société indienne, tentera donc de se faire une place sur le marché toujours plus lourd et féroce des objets connectés avec un bracelet et une bague.
Concernant le bracelet, nommé Lycos Band, il permettra à la personne qui le porte de déverrouiller d’un simple appui du doigt, son smartphone sans user de son mot de passe (grâce au gestionnaire Lycos LIFE), idem pour accéder à Internet ou à une application. Les mêmes fonctions seront intégrée au Lycos Ring, la bague connectée, ainsi que celles traditionnelles de suivi de la santé. Le premier de ces objets devrait être commercialisé aux alentours de 125 dollars, le second 60 dollars. La marque diffusera plus de spécifications techniques lundi 8 juin, jour du lancement officiel.
Lycos en quelques dates
En 1994, Lycos, né sur les bancs de l’Université Carnegie-Mellon de Pittsburgh, n’est qu’un moteur de recherche expérimental. La société voit le jour en 1995, et débarque en Europe en 1997. Grâce à différentes acquisitions, il devient en 1998 le numéro 1 des moteurs de recherche et 2000 est l’année de l’entrée en bourse. Mais 2004 marque l’écroulement des valeurs technologiques et, vendu pour une bouchée de pain (quand même 95 millions d’euros) à un groupe de Corée du Sud, avant 2010 donc et son passage sous capitaux indiens.