Lutte contre le Sida : Bill Gates salue les efforts de la France
A l'issue d'un entretien avec François Hollande, Bill Gates a parlé de la France comme du "premier contributeur en Europe dans la lutte contre le sida".
François Hollande a accueilli Bill Gates lundi pour évoquer avec lui l’action internationale contre les grandes pandémies, dont le Sida. A l’issue de cet entretien, celui qui co-dirige la fondation portant son nom a déclaré que la France est le “premier contributeur en Europe dans la lutte” contre cette maladie.
La France maintient sa contribution à la lutte
La veille, le chef de l’Etat avait annoncé le maintien de la contribution française au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. La somme totale de cette aide s’élève à 1,08 milliard d’euros sur 3 ans, à savoir 2017-2019.
L’ancien patron de Microsoft a déclaré au sortir de l’Elysée que l’effort de la France “a permis d’accélérer la lutte contre ces trois maladies (…) Depuis 2002, le Fonds mondial a permis de sauver 17 millions de vies”. Quant au nouveau plan de lutte, il “permettra de sauver 8 millions de vies supplémentaires”.
Des associations déçues
“Je suis sûr que cette générosité sera une source d’inspiration pour d’autres (…) Le monde a besoin de ce genre de leadership, afin que nous puissions vivre dans un monde plus sûr, avec un meilleur niveau de santé, pour les générations à venir”, a conclu Bill Gates.
Quant au palais de l’Elysée, dans un communiqué, il indique que “Le président de la République et Bill Gates appellent à la mobilisation générale de tous les bailleurs de fonds”, en vue de la conférence de reconstitution du Fonds mondial de lutte contre les trois maladies. L’événement se prendra place à Montréal le 16 septembre à venir.
Pour autant, les associations Aides, Act Up et Coalition Plus déplorent que cette somme ne soit pas en augmentation, “alors que l’ONU a prévenu qu’avec une stagnation des financements internationaux, l’épidémie de VIH repartirait à la hausse […]. Cela brise une dynamique de mobilisation financière de tous les pays riches, et risque de signer la reprise de l’épidémie mondiale du sida, provoquant la mort de milliers de malades”.