Louis Arlette assume ses Jeux D’or
Quand Louis Arlette, l’ingénieur du son de Air, se lance en solo, forcément le résultat est aussi novateur qu’inattendu.
Louis Arlette sort à trente ans un premier EP longuement mûri dans lequel on retrouve ses qualités d’arrangeur, de bidouilleur électronique et d’ingénieur du son. Maitre des mots, amoureux de la langue, Louis Arlette chante en français alors que ses influences sont nettement anglo-saxonnes et plutôt sombres. Il cite antre autre Nine Inch Nails et Radiohead, Einstürzende Neubauten ou Throbbing Gristle. Sa musique évolue à la lisière de la création contemporaine, et de la variété, avec un univers acoustique bien particulier.
En plus du violon et des claviers, Louis Arlette fait appel à une panoplie d’instruments et d’outils uniques : le Waterphone, le Glassharmonica, le Fender Rhodes ou le magnéto à bandes. Cette fusion unique entre pop, musique électroacoustique et chanson française, surprend et finit par se laisser savourer. Louis Arlette fait bouger les lignes avec une ambition très maitrisée du studio.
Une expertise acquise en solo aux côtés du groupe Air
Longtemps, Louis Arlette s’est impliqué pour d’autres. Il a par exemple travaillé sur de nombreuses publicités avec Jean-Paul Goude, pour Chanel, Kenzo, H&M, plusieurs défilés de mode, ou bien s’est illustré au concert hommage au Velvet Underground avec Nigel Godrich, les Hot Rats (groupe de Gaz Coombes et Danny Goffey) et Feist en tenant le violon. Mais c’est en studio avec Air que Louis Arlette a le plus appris. Louis accompagne toujours Nicolas Godin et a mixé récemment son disque solo sorti l’année dernière. On découvre sa musique à lui et son parfum sensuel avec le clip de Jeux d’or, aventures sanglantes et esthétiques qui se jouent sous le soleil exactement.