Libye : enlèvement de quatre travailleurs italiens
Le ministère italien des Affaires étrangères vient d'annoncer l'enlèvement en Libye de quatre de ses ressortissants. L'identité des ravisseurs est pour l'heure inconnue.
Il y a maintenant de cela quelques heures, quatre travailleurs italiens ont été capturés en Libye alors que ces ressortissants se trouvaient non loin du complexe de la compagnie pétrolière italienne ENI, celui-ci étant situé dans la région de Mellitah (ouest de Tripoli).
La nouvelle a été annoncée aujourd’hui, via un communiqué, par le ministère italien des Affaires étrangères. Concernant le lieu de l’enlèvement, le ministre en charge du poste Paolo Gentiloni a indiqué, peu de temps après être arrivé à Bruxelles : “C’est une zone où il y a déjà eu des précédents.” En ajoutant auprès de plusieurs chaînes de télévisions italiennes qu’“il est toujours difficile seulement quelques heures après de comprendre la nature, ou qui sont les responsables.”
Enlèvement en Libye de quatre Italiens : des précédents dans la zone de capture
Après la prise de connaissance de la nouvelle, une unité de crise a été mise en place, celle-ci étant “en contact constant avec les familles et l’entreprise Bonatti” les employant et dont l’un des rôles est de permettre de suivre la progression du dossier. À en croire le quotidien italien La Republica cité par nos confrères du Parisien, les quatre travailleurs auraient été enlevés à Zuaia, ville contrôlée par les milices islamistes, lesquelles défendent le gouvernement de Tripoli.
Des responsables encore inconnus
Le ministère italien des Affaires étrangères a d’ailleurs rappelé que l’ambassade d’Italie en Libye a fermé ses portes le 15 février dernier, les ressortissants italiens qui se trouveraient encore sur le sol libyen ayant au passage été appelés à quitter un pays en “extrême difficulté”. Ce dernier est en effet particulièrement ciblé par des enlèvements et des assassinats depuis la chute du guide libyen Mouammar Kadhafi en 2011. Sans compter les affrontements entre milices laïques et groupes islamiques mettant un peu plus à mal la sécurité du pays.