Les enfants, premières victimes des catastrophes climatiques
A quelques jours du début de la conférence mondiale sur le climat, un nouveau rapport alarmant met en évidence que les enfants sont les premières victimes des catastrophes climatiques qui touchent désormais presque quotidiennement notre planète.
Il y a deux jours, un rapport de l’ONU indiquait que plus de 600 000 personnes étaient mortes ces dernières années lors de catastrophes climatiques, notamment les inondations, sécheresses, cyclones, typhons et tempêtes de sable. Ces catastrophes climatiques sont devenues ces dix dernières années presque quotidiennes puisque l’ONU en recense en moyenne 305 par an. Un nouveau rapport remis hier par l’UNICEF indique que ce sont les enfants qui sont les plus exposés et les premières victimes de ces catastrophes en constante augmentation.
690 millions d’enfants exposés aux changements climatiques
Nicholas Rees, un des auteurs du rapport de l’UNICEF déclare : “ce sont les enfants qui vont souffrir le plus du changement climatique, ils en subissent déjà lourdement les conséquences“. 690 millions d’enfants vivent dans des régions particulièrement exposées aux catastrophes climatiques.
Parmi les risques majeurs directs relevés par le rapport, les inondations catastrophiques, notamment en Asie, occupent une place de choix, suivi du risque de grande sécheresse en Afrique.
Des conséquences aussi indirectes du changement climatique
L’UNICEF a par ailleurs indiqué que les enfants étaient souvent victimes de façon indirecte des catastrophes climatiques. Ainsi les inondations, même si elles ne sont pas directement meurtrières, le sont bien souvent dans les jours et les semaines qui suivent, du fait de la propagation de maladies infantiles et du manque d’accès à de l’eau potable. Les sécheresses, responsables de la flambée des prix alimentaires créent des problèmes de malnutrition.
Le rapport, particulièrement alarmant et qui s’ajoute à celui publié par l’ONU, souligne par ailleurs les inégalités entre les riches et les pauvres. Les catastrophes climatiques sont devenues tellement courantes ces dernières années qu’elles sont, la plupart du temps, ignorées des médias alors qu’elles représentent 90% des morts liés aux catastrophes naturelles, loin devant les tremblements de terre, tsunamis et éruptions volcaniques.