Les adolescents passeraient trop de temps la nuit sur les smartphones
Selon une étude, les adolescents sont de plus en plus touchés par des troubles du sommeil à cause des smartphones.
Smartphone ou dormir, il faut choisir. Tel pourrait être le nouveau slogan pour une campagne contre les troubles du sommeil chez les jeunes. Selon une étude menée par le Réseau Morphée, les adolescents sont de plus en plus nombreux à utiliser leur smartphone après s’être couché.
Une addiction qui a un impact direct sur le sommeil, et donc sur l’équilibre des jeunes : “La luminosité de l’écran des smartphones a un effet important sur la rétine en mimant la lumière du jour. Cela donne l’impression à notre horloge interne que la nuit n’a pas encore commencé, et de fait, l’endormissement est retardé” explique le Dr Sylvie Royant-Parola, président du Réseau Morphée.
Métro, boulot, texto
Dans le détail, ce serait 15% des personnes interrogées qui admettent envoyer des messages en pleine nuit, tandis que 11% affirment qu’ils se connectent aux réseaux sociaux. Plus surprenant, 10% avouent programmer un réveil en pleine nuit pour pouvoir vérifier leurs dernières activités.
Une attitude qui a donc forcément une répercussion sur les cours le lendemain, où 58% des adolescents interrogés admettent avoir énormément de mal pour se lever le matin. 23% se disent somnolents et s’endorment parfois en classe. “Nos jeunes n’ont pas conscience que pour bien dormir, il faut s’isoler, se mettre en position ‘off’, afin de se protéger des sollicitations et des stimulations de la vie diurne” poursuit-elle.
Une campagne de sensibilisation prévue pour avril
Conséquence de cette étude, le réseau Morphée va lancer prochainement une campagne visant à sensibiliser les utilisateurs sur les troubles du sommeil causés par les écrans de téléphone, tablettes, ordinateur etc… Une mesure qui devrait être moins radicale qu’au Japon, où l’on a révélé que les lycéennes passaient près de 7 heures par jour sur leur smartphone. Pour contrer cela, une ville mettait en place un couvre-feu pour obliger les enfants à éteindre leur smartphone.