Leroy Merlin condamné après la mort d’un enfant dans son magasin de Valence
Leroy Merlin a été condamné à 40.000 euros d’amende pour « homicide involontaire par imprudence » suite à la mort d’un enfant de 4 ans et demi dans son magasin de Valence en 2011.
Ce terrible drame remonte au 14 mai 2011 dans le magasin Leroy Merlin de Valence. Angel, âgé de quatre ans et demi meurt accidentellement après avoir été écrasé par des cartons tombés d’un rayonnage du magasin.
Quatre ans après les faits, l’enseigne de bricolage a été condamnée par le tribunal correctionnel de Valence pour « homicide involontaire par imprudence » selon les informations de l’AFP.
Les cartons tombent sur l’enfant
Angel arpente les allées du magasin Leroy Merlin de Valence avec ses parents et sa sœur lorsque deux cartons pesant chacun 44,5 kilos et mesurant près de 2 mètres de haut lui tombent dessus.
L’enfant est alors gravement blessé et transporté d’urgence à l’hôpital. Angel ne se remettra jamais de ses blessures et décèdera quelques jours plus tard à l’hôpital de Lyon. La famille encore meurtrie par le drame aura donc réussi à obtenir ce qu’elle voulait, la condamnation du groupe Leroy Merlin et la preuve de sa culpabilité dans cette affaire.
Le système d’attache des carton absent le jour de l’accident
C’est l’absence d’une chaîne de sécurité, non obligatoire, mais vivement conseillée pour éviter les accidents, qui a provoqué ce drame. Si la chaîne avait été mise en place, la chute des cartons contenant des étagères en kit aurait été freinée et le petit garçon aurait pu s’en tirer indemne.
La condamnation à 40.000 euros d’amende de Leroy Merlin est un soulagement pour la famille. Pour se défendre, le groupe avait en effet avancé dans un premier temps que les cartons n’avaient pas pu tomber sans une « intervention extérieure » avançant la thèse du “chahut d’enfant” et pointant du doigt Lola, la petite sœur d’Angel. L’avocate de la partie civile, Me Nathalie Bonnet-Ligeon, se dit soulagée de cette condamnation et « que le tribunal dise qu’Angel n’était pas mort pour rien, mais aussi que Lola n’y était pour rien »