L’équinoxe de printemps annonce aussi les allergies
Aujourd'hui, les promesses du printemps sont dans toutes les têtes. Mais les allergies de saison aussi.
La chaleur ambiante qui recouvre la France fait du bien au moral. Mais au moment où l’équinoxe de printemps vient nous rappeler que les beaux jours sont devant nous, les allergies ne sont généralement pas bien loin.
Et les chiffres sont impressionnants : 1 Français sur 3 souffre de rhinite allergique, et 1 sur 4 d’allergies respiratoires. De simplement gênantes, les affections allergiques peuvent vite devenir handicapantes, voire dangereuses. Avec la pollution des derniers jours, qui accroissent les symptômes, il est primordial de les reconnaître et de les surveiller. Ce sont les allergologues de l’association Asthmes et allergies qui rappellent l’urgence d’agir vite en cas de symptômes : “Une personne allergique attend en moyenne sept ans avant de consulter un médecin”.
Nez qui coule, gorge irritée, éternuements, autant de symptômes allergiques à repérer
Il y a urgence car le nombre de personnes atteintes est en constante augmentation. En cause, la disparition de certaines bactéries dans les villes, entraînant un manque de stimulation de nos défenses immunitaires. ET sans prise en charge rapide, les symptômes s’aggravent.
S’il est impossible de supprimer les pollens de l’air extérieur, il est recommandé d’éviter ou de minimiser les sorties à leur contact. En cas de symptômes, deux solutions sont alors possibles :
- pour les affections légères, un traitement à base d’antihistaminiques ou bronchodilatateurs peut suffire à empêcher l’allergie de se développer,
- en revanche, concernant les allergies chroniques, la seule solution consiste en une désensibilisation, “seule solution thérapeutique ciblée permettant de traiter durablement” selon l’association.