Le Pape François critiqué en Allemagne après des propos favorables à la fessée
Une association allemande d'aide à l'enfance n'a pas apprécié de voir le Pape François se montrer favorable aux punitions corporelles.
Quand le Pape François prend la parole, ses propos ne sont pas systématiquement approuvés par son audience. On a ainsi pu s’en rendre compte avec son discours de mercredi dernier au Vatican et le retentissement qui a suivi. Le Chef de l’Église catholique évoquait le rôle du père de famille dans le cadre de remontrances à émettre vis-à-vis de son enfant.
“Un bon père sait attendre et pardonner, mais aussi corriger avec fermeté. Il n’est ni faible, ni laxiste, ni sentimental.” Avant de qualifier de “beau”, “digne” et “juste” le choix d’un père de “frapper un peu [ses] enfants”, celui-ci épargnant certes leur visage “pour ne pas les humilier”. Si l’Italie n’a pas semblé s’émouvoir plus que cela de cette position, l’Allemagne a en revanche un peu plus de difficultés à l’accepter.
Pape François : une association lui demande de revoir sa position sur la fessée
LaDepeche.fr nous apprend ainsi que la ministre allemande de la Famille Manuela Schwesig a réagi à ce discours dans les colonnes du journal Die Welt, en désignant de “totalement inacceptable” toute violence pratiquée à l’encontre d’enfants. L’association Aide allemande à l’enfance considère quant à elle que le Pape François s’est fourvoyé dans ses propos sur la fessée et lui demande, à ce titre, de revoir sa position sans délai.
Le pontife adepte d’une éducation traditionnelle ?
Paul Saunders, à l’origine d’une association britannique luttant contre la pédophilie, a pour sa part confié son étonnement au Daily Telegraph d’une telle sortie. LaDepeche.fr rappelle que le Pape François est partisan d’une éducation plutôt traditionnelle où le père de famille doit faire figure d’autorité et non agir en tant qu’ami auprès de ses enfants.