Le pape François atteint d’une tumeur au cerveau ? Le Vatican dément
Le Vatican n'a pas tardé à démentir l'affirmation d'un quotidien italien concernant une tumeur bénigne au cerveau dont souffrirait le pape François.
Selon le quotidien italien Quotidiano Nazionale, le pape François serait atteint d’une tumeur au cerveau, laquelle ne serait toutefois que bénigne et ne nécessiterait pas d’intervention chirurgicale pour être soignée. Le Vatican n’a pas mis longtemps avant de réagir à cette affirmation, en la démentant formellement.
Le Quotidiano Nazionale expliquait que cette information (présumée) provenait d’une infirmière étant entrée en contact avec le pape il y a de cela quelques mois, pendant que celui-ci était soumis à des examens médicaux chez le professeur Takanori Fukushima, neurochirurgien et également connu pour être le spécialiste mondial de ce genre de tumeur.
Tueur au cerveau bénigne chez le pape François : des “informations infondées” pour le Vatican
Et durant ces analyses, effectuées dans la clinique italienne San Rossore di Barbaricina (non loin de Pise), il aurait été découvert chez le Souverain pontife de 78 ans une tâche au niveau du cerveau. Si le caractère bénin de la maladie rend l’affirmation moins alarmante qu’il n’y paraît de prime abord, il ne s’agit là que de sornettes pour le porte-parole du Vatican Federico Lombardi : “Le pape mène ses activités avec la même intensité. La diffusion d’informations infondées est gravement irresponsable et n’est pas digne d’attention.”
Le directeur du quotidien persiste
Si Andrea Cangini, directeur du Quotidiano Nazionale, n’apparaît pas étonné par la réaction du Vatican, il n’en demeure pas moins toujours convaincu d’être dans le vrai : “Le démenti est compréhensible et était attendu. Nous avons longtemps gardé ces informations pour faire toutes les vérifications nécessaires. Nous n’avons pas le moindre doute sur leur fondement !” Et ce bien qu’il ait pensé à ne pas rendre ces éléments publics, avant de finalement opter pour la transparence : “Nous avons pensé que ce que nous croyons nécessaire pour un chef d’État ou de gouvernement doit aussi s’appliquer au pape. Le poids des responsabilités de ces personnages publics nous amène à croire que le droit à la vie privée est moins important que le droit du public d’être informé.”