Le fondateur d’Auchan s’invite à une réunion communiste pour régler ses comptes
Le patron d’Auchan a fait irruption dans une réunion des Jeunes Communistes de Lille car il leur reprochait une affiche diffamatoire.
Gérard Mulliez, 3e fortune de France et fondateur du groupe Auchan, est plus qu’une figure locale dans le Nord. Alors quand il est attaqué par une affiche du parti communiste, l’homme ne se laisse pas faire et vient régler ses comptes lui-même.
La section des jeunes communistes de Lille l’a appris à ses dépens lorsque Gérard Mulliez a fait irruption dans l’une de leurs réunions pour leur faire la leçon.
Gérard Mulliez interrompt une réunion des jeunes communistes
Alors qu’ils assistaient à une réunion de leur conseil départemental dans leur local, les jeunes communistes de Lille voient débarquer un homme qu’ils ne reconnaissent pas tout de suite. C’est lorsque ce dernier prend la parole que tout s’éclaire.
Ce dernier n’est autre que Gérard Mulliez, fondateur du groupe Auchan, dont l’empire a pris racines dans le Nord. Mulliez reproche aux jeunes communistes une affiche de leur parti sur laquelle son image et son nom apparaissent afin de dénoncer les dividendes reversés aux actionnaires du groupe Auchan, l’accusant aussi d’être “profiteur de crise à la tête d’une fortune de 20 milliards d’euros”. L’homme d’affaires donne alors la leçon aux militants.
Mulliez repart tranquillement après avoir fait la leçon
Les premiers mots de Mulliez seront “Vous êtes méchants avec moi parce que je crée des emplois et vous, vous me dénoncez”, ce à quoi l’un des jeunes répond : “Non monsieur, vous ne créez par des emplois, vous exploitez des personnes. Vous avez notamment reçu de l’argent public et vous licenciez en même temps 300 personnes dans le département”.
G.Mulliez 83 ans @AUCHAN_France une leçon aux jeunes communistes! "À votre âge j’avais déjà ouvert mon 1er magasin" pic.twitter.com/KLCMccoJwZ"
— Jérôme Ripoull (@JrmeRipoull) February 22, 2015
Gérard Mulliez explique alors aux jeunes communistes qu’ils sont tout simplement victimes de manipulation et d’un « bourrage de crâne » de leur parti. L’homme reste quelques minutes mais n’obtient pas gain de cause puisque les militants communistes lui ont signifié qu’ils ne retireraient pas les affiches. Ces derniers prévoient également plusieurs actions devant le siège d’Auchan et dans les magasins du groupe.