Le docteur Bonnemaison suspendu par le ministère de la Santé
Soupçonné d'avoir empoisonné mortellement huit patients, le médecin urgentiste a été suspendu.
Bien que depuis mi-septembre Nicolas Bonnemaison était interdit de pratiquer la médecine ainsi que d’habiter les Pyrénées-Atlantiques, le médecin était “toujours en position d’activité du point de vue statutaire” indiquent les ministres. C’est pourquoi, d’après le communiqué publié par la secrétaire d’État Nora Berra, les ministres “ont décidé de prononcer à titre conservatoire la suspension immédiate de l’intéressé.”
La décision, prise notamment par le ministre de la Santé Xavier Bertrand, s’est faite suite au rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) qui a étudié les 19 dossiers de patients décédés dont s’occupait Nicolas Bonnemaison à l’hôpital de Bayonne. Le médecin urgentiste y est soupçonné d’avoir pratiqué l’euthanasie active sur huit patients, et peut-être même un neuvième. Il avait été mis en examen le 12 août dernier pour “empoisonnements sur personnes vulnérables“.