Le Bon Coin : leur maison vendue à leur insu
Un couple de retraités vit un calvaire depuis qu'on a usurpé leur identité. Leur maison a été mise en vente à leur insu sur Le Bon Coin.
Un couple de retraités de l’Ain vit depuis quelques semaines un cauchemar qui ne semble pas se terminer. Comme l’indique Europe 1, qui révèle cette affaire et cite Le Progrès aujourd’hui, les sexagénaires sont victimes d’une usurpation d’identité.
Tous les matins, ils reçoivent des colis qu’ils n’ont pas commandés, et se sont aperçus qu’ils étaient titulaires d’abonnements téléphoniques qu’ils n’ont pas souscrit. Plus récemment, c’est leur maison qui s’est retrouvée, à leur insu, en vente sur Le Bon Coin.
Un couple victime d’usurpation d’identité
Les retraités ont expliqué à la radio que le même rituel se reproduit chaque matin. Des colis arrivent par dizaine à leur domicile, sans qu’ils n’aient rien demandé, et ils renvoient à chaque fois les marchandises. Des sociétés les contactent pour prendre des mesures en vue de l’installation d’une véranda, et ils ont également du décliner la livraison de la part du supermarché du coin d’un stock de croquettes pour animaux.
Les deux époux ont réussi à identifier une adresse mail, qui a été créée de toute pièce au nom du couple par une personne malveillante, dont l’identité n’a pas encore été déterminée, et c’est cette adresse électronique qui sert à passer toutes ces commandes. Douze plaintes ont déjà été déposée auprès des gendarmes pour usurpation d’identité, mais l’enquête ne donne pour l’instant aucun résultat.
La maison vendue sur Le Bon Coin
Mais le pire est arrivé il y a quelques jours, via le Bon Coin. Le couple a découvert que son domicile a été mis en vente sur le site de petites annonces. Et comme les victimes l’ont indiqué à la radio, ils ont reçu près de 100 appels téléphoniques de personnes intéressées par leur maison, mise en vente pour la somme dérisoire de 120 000 euros. Certains internautes se sont même déplacés à l’improviste.
La situation connaît un rebondissement, puisque le harcèlement s’étend à la famille des retraités. Leurs enfants et petits enfants ont également commencé à recevoir des colis non commandés. Les gendarmes poursuivent de leur côté leurs investigations.