L’Australie en deuil après la prise d’otages meurtrière de Sydney
Au lendemain de la prise d'otages sanglante de Sydney, l'heure était mardi au recueillement et aux questions en Australie.
Au lendemain de la prise d’otages dans un café de Sydney qui a fait 3 morts dont le preneur d’otages, Sydney et toute l’Australie avait ses drapeaux en berne aujourd’hui. La plupart des citoyens se sont réveillés en apprenant l’épilogue de l’événement qui avait commencé 16 heures auparavant sur Martin Place.
Spontanément, les habitants de la plus grande ville du pays sont venus apporter un très grand nombre de fleurs sur les lieux du drame, tout en cherchant à comprendre comment le preneur d’otages avait pu échapper à la surveillance des forces de police. Les représentants de la communauté musulmane se sont joints à l’hommage général.
A Sydney, 2 otages morts pendant l’assaut
Dans la nuit de lundi à mardi, les unités d’élite avaient pris d’assaut le Lindt Chocolat Café, abattant Man Haron Monis, le preneur d’otages de 50 ans d’origine iranienne, dans un échange de tirs nourris.
Tori Johnson, le gérant de l’établissement âgé de 34 ans, ainsi que Katrina Dawson, 68 ans et mère de 3 enfants, ont également péri lors de cet assaut. Ils faisaient partie des 17 otages présents, et l’on compte 6 autre blessés parmi eux.
Hommage et questions après la prise d’otages
Tony Abbot, le premier Ministre australien, parlait du preneur d’otages comme d’un “homme au lourd passé de violences criminelles, d’attirance pour l’extrémisme et d’instabilité mentale”. Malgré de nombreux faits de violence, En liberté sous caution, l’homme était en liberté sous caution. Ce qui fait dire Brad Hazzard, ministre de la Justice de Nouvelle-Galles du Sud : “Nous demandons aux services fédéraux et de l’Etat de regarder de près les raisons pour lesquelles il est passé au travers des mailles du filet”.
Pour l’ex-avocat du preneur d’otages, il ne s’agissait pas là d’un “acte concerté de terrorisme”. “C’est un individu dérangé qui a commis un acte terrifiant”, a-t-il confié.
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— France Info (@franceinfo) December 16, 2014