L’ascenseur, lien direct vers le 7ème ciel ?
Une étude commandée par la Fédération des Ascenseurs dévoile des aspects intéressants sur ce lieu chargé de plus de fantasmes qu'il n'y paraît.
Love in an elevator (L’amour dans un ascenseur), chantaient Steven Tyler et Aerosmith en 1989. Tout récemment, vous avez pu découvrir la demi-sulfureuse pub pour un parfum de Nina Ricci, et présentant une Laetitia Casta tout aussi à demi-nue, émoustillée par sa rencontre avec un bel inconnu dans ce moyen de transport vertical.
Pourquoi autant d’érotisme en ce début d’article ? Si je vous annonce que tout ceci est la faute d’une enquête commandé à l’institut Ipsos par la Fédération des Ascenseurs, regroupant une centaine d’entreprises de ce secteur, la température retombe immédiatement. Et pourtant…
12% des Français avouent avoir flirté dans un ascenseur
Alors certes, on apprend dans cette étude que 83% des personnes interrogées estiment “importante l’installation d’un ascenseur dans les immeubles de moins de 4 étages”. Le vieillissement de la population en cause ? Sans doute. Ou encore que 39% d’entre elles souhaitent des appareils moins gourmands en énergie, et 38% qu’ils soient plus sûrs.
Mais si vous avez cliqué sur le titre de cet article, vous l’avez fait pour autre chose, n’est-ce pas ? Alors, si vous avez déjà éprouvé des picotements en la présence d’un ou d’une inconnue dans un ascenseur, c’est tout à fait normal.
Ainsi, l’on apprend que 12% des Français interrogés (1.001 personnes de plus de 18 ans, en l’occurrence) ont déjà flirté dans ce lieu pour le moins exigu, pour la plupart du temps. Encore mieux, 4% avouent y avoir déjà fait l’amour.
L’ascenseur, lieu qui peut aussi déranger
Autre statistique : l’étude montre que 60% des Français ont déjà engagé la conversation lors de l’un des 100 millions de trajets quotidiens estimés par la Fédération des Ascenseurs. Alice Tetaz, chargée d’étude à l’institut de sondages Ipsos, précise : “On parle d’individualisme, avec cette idée que les Français se replient sur eux-mêmes, mais c’est le contraire, on voit que c’est un vecteur de lien social, notamment au domicile”.
En revanche, certains de nos concitoyens sont gênés par la promiscuité induite (30%), redoutant de devoir “voyager” avec une autre personne. Ou encore d’être surpris dans une situation embarrassante. Alors, vous habitez à quel étage ?