Landes : Bougrain-Dubourg et des journalistes agressés à coups de pelle
Lundi matin, le président de la LPO Allain Bougrain-Dubourg et des journalistes ont reçu des coups de pelle de la part de riverains des Landes, alors que les militants de la ligue se livraient à une opération anti-braconnage.
Lundi matin, alors que des militants de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) s’étaient rendus dans les Landes pour s’y livrer à une opération anti-braconnage, ils ont été accueillis par des coups de pelle assénés par les riverains. Il convient de préciser que le président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, a été l’une des cibles de ces attaques, de même que plusieurs journalistes.
BFMTV, qui rapporte l’information, indique également que des insultes ont été proférées à l’égard de la presse présente. Plus précisément, environ 5 à 6 militants de la LPO étaient venus dénoncer “le braconnage des pinsons” opéré dans les Landes. Et d’avoir posé le pied dans un champ de maïs d’Audon dans lequel avaient été décelés des pièges à pinson (des “matoles” comme appelés dans le Sud-Ouest).
Opération anti-braconnage dans les Langes : des militants de la LPO agressés par des riverains
Ces militants ont alors commencé à neutraliser ces pièges. C’est à ce moment-là qu’un riverain est sorti de son domicile armé d’une pelle, et de s’en servir contre des militants et des journalistes en ajoutant les insultes aux violences. Un second riverain a quant à lui menacé de s’en prendre aux équipements de la presse. Des pneus de voitures appartenant à certains militants et journalistes se sont vus crevés.
Allain Bougrain-Dubourg souhaite porter plainte
Allain Bougrain-Dubourg raconte son expérience : “On est intervenus sur une installation de plusieurs dizaines de pièges. Quand on a voulu retirer les matoles, des gens sont sortis dans une grande violence, nous avons pris trois ou quatre coups de pelle, on est quatre ou cinq dans ce cas.” Il a par ailleurs communiqué son intention de porter plainte non seulement pour usage de pièges prohibés et destruction d’espèce protégée, mais également pour les violences subies à la fois par les écologistes et les journalistes et aussi leurs véhicules. Le premier riverain compte pour sa part saisir la justice pour violation de propriété privée.