La gastro-entérite et la grippe pourront être les grands cadeaux des fêtes de Noël
Une épidémie de gastro-entérites frappe actuellement la France. Mais la grippe n'est pas loin et pourrait atteindre son pic d'ici Noël.
C’est très certainement une arrivée dont on se serait tous volontiers passé. Une épidémie de gastro-entérite frappe actuellement la France métropolitaine nous annonce les épidémiologistes. Une mauvaise nouvelle n’arrivant pas seule, puisque celle-ci pourrait être accompagnée de la traditionnelle grippe saisonnière qui tombe généralement en pleine période hivernale.
Les épidémiologistes affirment que le nombre de diarrhées aiguës a atteint le chiffre de 253 cas pour 100000 habitants. Un chiffre en augmentation par rapport à la semaine dernière, mais qui laisse penser que ce chiffre devrait augmenter la semaine prochaine nous informe Sentinelles, le réseau de surveillances des épidémies.
Le seuil de grippe attendu entre le 25 et le 30 décembre
Pour l’épidémiologiste Vincent Auvigne, consultant pour Celtipharm, le seuil de grippe « pourrait être atteint entre le 25 et le 30 décembre ». Le seuil sera franchi dès lors qu’il aura atteint 168 cas pour 100.000 habitants. Pour tenter d’enrayer cette propagation, il est vivement recommandé de se laver régulièrement les mains, notamment après être allé aux toilettes, avant de préparer la nourriture ou encore en nettoyant les poignées de porte.
Le seuil épidémique est franchi dès que lors que le seuil est dépassé pendant 2 semaines consécutives.
Une épidémie de grippe et de gastro pendant la grève
Une épidémie de grippes et de gastro-entérites qui tombe au plus mal puisque une grève des médecins libéraux est attendue à partir du 22 décembre prochain et qui pourrait courir jusqu’au 31 décembre. Des syndicats ont notamment appelé à la fermeture des cabinets, mais également à ne pas assurer de gardes. Ces derniers veulent protester contre le projet de loi santé du gouvernement. Ils demandent l’ouverture de négociations conventionnelles. “Depuis des mois, se succèdent différentes mesures ignorant la réalité de la prise en charge globale et de qualité du patient par son médecin traitant”, estime les syndicats.