La future maison martienne, imprimée en 3D d’après une idée française ?
La Nasa a lancé un concours qui a pour thème l'habitat sur Mars. Dans ce but, une start-up française propose d'imprimer les maisons en 3D, avec les ressources que propose la planète.
“Mars, loue ravissante maison de 80m2 avec vue dégagée sur le Mont Olympe”. Certes, nous ne sommes pas proches de pouvoir répondre à ce type d’annonces immobilières. Tout simplement car l’être humain n’a pas encore foulé le sol de la Planète Rouge. Mais la Nasa se penche déjà avec sérieux sur l’habitat que l’on pourrait trouver sur Mars dans les décennies à venir.
Dans le cadre d’un concours lancé par l’Agence spatiale américaine, une jeune société française a imagine une maison bien particulière.
Fabulous propose d’imprimer les maisons sur Mars
C’est Fabulous, un cabinet d’études français, qui propose comme on peut le lire sur son blog, de “Vivre sur Mars dans un habitat en impression 3D”. Et tant pis, comme il est dit en préambule, que l’appel à projet soit “réservé aux seuls citoyens américains”. C’est ainsi qu’experts en impression 3D, architectes et scientifiques ont été réunis afin d’imaginer SFERO, qui évoque les mots “sphère”, “fer” et “eau”. Pourquoi ces deux derniers ? C’est en cela que ce projet est particulier, puisqu’il s’agit de partir des matériaux présents sur Mars.
Pour le fer, l’on peut penser que les ressources sont aisées à trouver, puisque la planète regorge d’oxyde de fer. Mais l’eau n’est pas en reste, comme le confirme cemui qui mène le projet Sfzro, Arnault Coulet : “Les pôles de la planète sont entièrement recouverts de glaces. Une étude danoise récente confirme aussi la présence de cette glace d’eau de manière homogène sur l’ensemble de la planète, y compris au niveau de l’équateur”.
L’eau protège des radiations
Mais à quoi pourrait bien servir l’eau dans le cas présent ? A envelopper l’habitation d’une couche aqueuse de 30 centimètres d’épaisseur dans le but de protéger ses habitants des radiations. Quant à la structure, il conviendra d’être patient car de 3 à 4 mois seront nécessaires à son auto-construction. “Il y a un bras de la foreuse qui trie la matière et l’autre qui fusionne pour constituer la coque”, a précisé Mr Coulet au Parisien.
Une technique qui pourrait trouver sa place sur notre bonne vieille Terre, conclut Arnault Coulet : “Ce qui est possible sur Mars l’est aussi sur Terre. Le BTP est le nouveau terrain de jeu de l’impression 3D, en attestent les applications concrètes et bientôt commerciales menées actuellement à Dubaï, en Chine, ou encore à Amsterdam”.