Ku Klux Klan : Anonymous sur le point de révéler l’identité de 1.000 membres
Le collectif Anonymous entend révéler l'identité de centaines de membres de l'organisation suprématiste blanche Ku Klux Klan.
Les hackers du collectif Anonymous ont décidé de s’attaquer à l’organisation raciste Ku Klux Klan (KKK). Il y a une semaine, le compte Twitter associé à cette opération annonçait : “Nous avons eu accès au compte Twitter d’un membre du KKK. Grâce aux informations obtenues, nous allons révéler l’identité d’environ 1 000 membres du Klan”.
Depuis Ferguson, Anonymous en guerre contre le KKK
Dans un communiqué disponible sur le Net, l’organisation indique que “la confidentialité du Ku Klux Klan n’existe plus dans le cyberespace”. Il est prévu que les “capuches” tombent dans le courant du mois de novembre.
Mais d’où vient cette envie de s’attaquer à l’organisation raciste ? Lors des émeutes de Ferguson, qui faisaient suite en 2014 à la mort d’un jeune afro-américain tué par un policier blanc, le KKK avait appelé à menacer l’intégrité physiques des manifestants, largement représentés par des citoyens noirs. L'”opération KKK” était née.
Dans la liste, des membres politiques et des forces de l’ordre
Si aucun nom n’a pour le moment été révélé, la liste comprendrait des noms de personnes présentes dans la vie politique et des forces de l’ordre. Ainsi, sur Twitter, Anonymous demande par un sondage : “des membres du KKK devraient-ils être autorisés à travailler dans la police, à être politiciens ? Ou tout fonctionnaire ou représentant du gouvernement ?”.
Should KKK members be allowed to work as police? Politicians? Any public servant or government representative?
— Operation KKK (@Operation_KKK) October 29, 2015
“Après avoir observé de près beaucoup d’entre vous, nous sommes convaincus que rendre votre organisation plus transparente est une action juste. (…) Vous continuez à menacer les gens, les journalistes qui dénoncent vos comportements. Vos intimidations ne peuvent plus être tolérées”, peut-on lire encore dans le communiqué. Ou encore : “En démocratie, nous avons le devoir de protéger la liberté de pensée, y compris les propos offensants. Vos idées et paroles haineuses vous appartiennent […] Vous avez le droit de parler, et en contrepartie, nous avons le droit de répondre. Ceci étant, nous vous dégageons de l’anonymat. C’est notre droit”.