Jurassic Park : Les dinosaures ne ressusciteront pas, l’ADN est fragile
Jurassic Park ne verra jamais le jour selon une étude. L’ADN des dinosaures est beaucoup trop fragile, ce qui ne permettra pas de les cloner. Nous ne pourrons donc jamais vivre les aventures de Steven Spielberg. Les dinosaures ont bel et bien disparu.
Une étude scientifique a démontré que le brin d’ADN d’un dinosaure est illisible après quelques millions d’années. Aujourd’hui, 65 millions d’années nous séparent de cette espèce, la fiction ne rejoindra jamais la réalité. Même si les dinosaures avaient pu être clonés, il aurait fallu le faire il y a très longtemps et la Science ne le permettait vraiment pas. Les paléogénéticiens avaient un petit doute, mais désormais la confirmation est tombée. Les dinosaures ne seront pas ressuscités. Il faut donc faire un trait définitif sur le clonage du T-Rex. Une équipe composée de Michael Bunce (université Murdoch en Australie) et de Morten Allentoft (université de Copenhague) a étudié la dégradation de l’ADN.
L’ADN devient illisible
Cette étude a été publiée dans Proceedings of the Royal Society B. Les scientifiques ont donc tenté de déceler la rapidité, à laquelle le brin d’ADN devient illisible. Tous les 5 siècles, 50% des liaisons chimiques de la double hélice disparaîssent. Avec cette vitesse, il est possible de déclarer que le brin est totalement illisible à partir de 1.5 million d’années. Il faut savoir que la disparition des dinosaures a été effective il y a 65 millions d’années. Les scientifiques sont donc convaincus qu’ils ne pourront jamais trouver un matériel génétique qui se révèle exploitable. Ainsi, l’humain n’aura pas la chance (ou la malchance) de cohabiter avec les T-Rex, les vélociraptors ou encore les tricératops. En regardant, le film de Jurassic Park, certains auraient aimé que cette fiction devienne réalité, mais il faut être objectif, cela restera irréel.
Les dinosaures, qui refont surface malgré leur extinction, ont toujours suscité l’intérêt des auteurs. Ainsi, Michael Crichton proposait dans son roman baptisé Jurassic Park, un retour des dinosaures avec la méthode du clonage. Cette dernière avait pu être mise au point grâce à un moustique qui avait bu le sang d’une des espèces. Ce projet donne l’envie en 1993 à Steven Spielberg de proposer un film qui porte le même nom que le roman et le succès a été au rendez-vous. En effet, le concept a été décliné en plusieurs volets et il paraîtrait qu’un 4e épisode aurait l’opportunité de voir le jour.
L’ADN étudié sous toutes les coutures
Pour obtenir les résultats de cette étude, les scientifiques ont analysé de nombreux fossiles de moas. Ces derniers avaient été conservés dans un sol à 13 degrés. Ainsi, 158 ossements très vieux ont été observés, le plus jeune a 600 ans et le plus vieux 8 000 ans. La vitesse approximative de la dégradation d’un brin d’ADN a donc pu être déterminée grâce à cette collection.