Pour Julien Dray, le terrorisme vient du trafic de drogue
Invité hier par nos confrères du Grand Jury, Julien Dray a donné son point de vue sur les racines du terrorisme. Il a aussi fermement défendu le chef de l'Etat.
Julien Dray, le conseiller régional d’île de France, s’est exprimé sur différents sujets lors de son passage à l’émission du “Grand Jury”. Il a notamment évoqué son soutien indéfectible pour François Hollande et sa candidature aux élections présidentielles de 2017 mais a aussi abordé de façon originale l’origine du terrorisme en France.
Le trafic de drogue est le terreau fertile pour le terrorisme
Pour le conseiller régional, “la racine de la délinquance dans un certain nombre de quartiers, c’est le trafic de stupéfiants. Et vous voyez bien que la plupart de ceux qui ont basculé dans le terrorisme ont commencé dans la délinquance et souvent dans la délinquance du trafic de stupéfiants, après ils sont montés dans le grand banditisme“. Avant d’ajouter que : “Le trafic de stupéfiants est devenu une industrie. On maintient une prohibition qui favorise le trafic“.
Prenant l’exemple du Canada, Julien Dray a prôné une libéralisation du cannabis. S’énervant contre les journalistes qu’il pense aveugles aux véritables questions de notre société et la réalité des banlieues. Il a d’ailleurs taclé les journalistes en proposant lui-même une dépêche AFP avec le titre : “Julien Dray propose de généraliser la distribution de cannabis pour lutter contre le terrorisme“. Recadrant ses propos, il propose de mener de véritables débats sur des questions que l’on cache.
Julien Dray apporte son soutien inconditionnel au chef de l’Etat
S’exprimant sur les actions de François Hollande, le conseiller régional a fermement défendu son ami. Il estime notamment : “Ce président a tenu bon et a été à la hauteur des événements. La France a tenu dans des situations où elle aurait pu se déliter et se déchirer” avant d’ajouter “C’est un bon président“.
Julien Dray souhaite par ailleurs que le locataire de l’Elysée se présente de nouveau et que le processus de désignation du candidat PS passe par une primaire. Il insiste cependant sur le fait qu'”une fois le vote passé, tout le monde devra se ranger derrière le vainqueur“.