Journée Mondiale du Diabète : un malade sur cinq s’ignore en France
À l'occasion de la Journée Mondiale du Diabète, on apprend qu'un malade sur cinq s'ignore en France, une proportion qui grimpe à 50% dans le monde.
C’est en ce lundi que se tient la Journée Mondiale du Diabète, organisée par la Fédération Internationale du Diabète (FID) avec le soutien de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Une maladie pour laquelle on a pu apprendre, il y a de cela quelques jours, que sa gestion était désormais mieux assurée par les patients, sans toutefois réduire sensiblement la surmortalité liée en France.
Aujourd’hui, la FID délivre le constat d’un diabète qui toucherait plus de personnes qu’on ne le pense. Ainsi, en France, une personne sur cinq ignorerait sa maladie. Dans le monde, c’est un patient sur deux qui n’aurait pas conscience de son diabète, ce qui représente 193 millions d’individus.
Diabète : “Test2Prevent”, pour dépister d’éventuels malades
Pour permettre aux personnes concernées de savoir si elles ont oui ou non contracté un diabète (généralement celui de type 2 qui n’est décelé que bien des années après son apparition), une campagne de dépistage mondial a été lancée par les associations de patients diabétiques.
Répondant au nom de “Test2Prevent” (tester pour prévenir), elle vise à permettre de dépister un million de personnes en ce mois de novembre. Ce test est accessible en ligne sur le site de la FID, et permet, en répondant à huit questions, d’être renseigné(e) sur son rapport à la maladie et d’être dirigé(e) si besoin vers de nouvelles habitudes de vie.
Le programme d’accompagnement Sophia en France
Un questionnaire qu’il est possible d’envoyer à des amis ou connaissances. En sachant qu’un résultat élevé est une invitation à aller consulter au plus vite. Pourquoi Docteur ? rapporte au passage qu’en France, l’Assurance maladie a mis en place Sophia, un programme d’accompagnement gratuit censé améliorer le suivi des patients diabétiques.
Et il s’avère, sur une comparaison effectuée entre janvier et août 2016, que les inscrits au programme (plus de 700.000) sont plus nombreux que les autres à réaliser les examens nécessaires à un traitement adéquat.