Journée mondiale des astéroïdes : quelle menace pour la Terre ?
C'est la deuxième journée des astéroïdes, dont le but est de sensibiliser le public au risque que représentent les astéroïdes géocroiseurs.
Pourquoi la journée des astéroïdes tombe un 30 juin ? Cette date a été choisie en souvenir de ce jour de l’année 1908 au matin duquel un astéroïde est venu ravager 1.200 km2 de forêt en Sibérie.
Un siècle plus tard, où en est-on de la menace de ces objets célestes qui croisent un peu trop près de notre planète ?
Astéroïdes : sensibiliser le public
Les conférences et manifestations organisées à l’occasion de cette journée ont pour objectif de sensibiliser le grand public, certes. Mais surtout, d’envoyer un signal fort aux gouvernements et autres organismes financeurs. Car d’après les organisateurs (dont le leader actuel de Queen, Brian May, qui est aussi titulaire d’un doctorat d’astrophysique), seuls 1% des astéroïdes géocroiseurs ont été en mesure d’être identifiés.
Pour eux, la recherche doit ni plus ni moins être accélérée d’un facteur 100. Au 20 juin dernier, la liste des objets considérés comme potentiellement dangereux, c’est-à-dire mesurant au moins 150 mètres, en comportait pas moins de 2.100.
Retour sur l’astéroïde de Tcheliabinsk en 2013
Vous vous souvenez sans doute de la météorite qui s’est abattue sur la ville de Tcheliabinsk dans l’Oural en 2013 ? Ce 15 février, rien ni personne n’avait prévu l’arrivée de cet objet sans doute long d’une vingtaine de mètres “seulement”. En pénétrant dans l’atmosphère, elle avait explosé, créant alors une véritable pluie de pierres et de rochers. Résultat des courses : un millier de blessés.
En France, un réseau de détection a été lancé à la fin du mois de mai dernier. Constitué d’une centaine de caméras, il a pour but de détecter mais aussi de récupérer tous les objets qui parviennent au sol sur notre territoire. Son nom ? Fripon, et en 2017 tout un chacun pourra, après détection de la chute d’une météorite, se transformer en chasseur de météorite dans les environs de l’impact. Et ce, via le programme de science participative baptisé réseau Vigie-Ciel, qui ets piloté par le Muséum national d’histoire naturelle.