Jordanie : Le fossile d’une mystérieuse créature mi lézard mi requin
En Jordanie, un fossile d’une créature a attiré l’attention des spécialistes. Elle présentait le corps d’un lézard et la queue d’un requin.
La Terre n’a pas encore révélé tous ses mystères et c’est la revue Nature Communications qui fait part de cette découverte datant de 2008. Dans un article publié mardi, elle révèle qu’un fossile avait été découvert en Jordanie et il a éveillé la curiosité des chercheurs. Il a également permis à ces derniers de revoir leurs croyances, car la communauté scientifique pensait que le lézard préhistorique était un serpent de mer. Les paléontologues se sont donc rendu compte avec ce fossile qu’il s’agissait en réalité d’une autre créature. Cette dernière présentait une queue de requin et elle avait le corps d’un lézard.
18 mètres de long
Les chercheurs ont donc pu classer ce fossile dans la famille du Prognathodon, car il s’agit d’un mosasaure. Cette créature vivait au Crétacé supérieur il y a 98/66 millions d’années. Elle avait la capacité de nager comme un requin grâce à sa queue et elle pouvait atteindre 18 mètres de long. Cette découverte a pu être faite, car le fossile était exceptionnellement bien conservé. Les paléontologues ont donc retrouvé des tissus mous ainsi qu’une grande partie du squelette. Au niveau de ses performances nautiques, ce lézard requin se déplaçait rapidement comme ce dernier et ils devaient avoir de nombreux points en commun.
Une queue de requin
Lorsque les mosasaures étaient dans les océans, ils cohabitaient déjà avec de nombreuses familles de requins. Les auteurs ont expliqué ces similarités par cette cohabitation. En partageant le même environnement, des espèces peuvent avoir les mêmes adaptations morphologiques. Les scientifiques estiment que ce fossile est « la première preuve indiscutable que certains descendants des premiers mosasaures se propulsaient à l’aide d’une queue et de nageoires hypocerques ». Ils concluent leur article en précisant que les « nouveaux résultats impliquent que le phénomène d’évolution convergente est plus répandu qu’on ne le soupçonnait ».