Jean-François Copé et ses propositions de loi sur la transparence de la vie politique
Deux semaines après sa démission du poste de président de l'UMP, Jean-François Copé propose deux lois pour moraliser la vie politique...
Il y a deux semaine, l’affaire de fausses factures présumée au sein de l’UMP coûtait à Jean-François Copé son poste à la tête de l’UMP. L’ex-président du parti d’opposition n’avait-il pas parlé de “se taire” au moins quelque temps ? Toujours est-il que le député-maire de Meaux fait à nouveau parler de lui, à l’Assemblée nationale.
Jean-François Copé a en effet déposé ce lundi deux propositions de loi pour plus de transparence dans la vie politique française. Et ceci, afin de faire barrage à la “défiance” des Français vis-à-vis des partis politiques en général. La première concerne les partis politiques, l’autre, les campagnes présidentielles.
Copé : un examen “approfondi” des comptes de campagne
Étrange virage pour un homme qui déclarait, il n’y a encore pas si longtemps, que les lois sur la transparence (après l’affaire Cahuzac) n’étaient qu’ “écran de fumée pour faire oublier une affaire qui n’a rien à voir”. Ce que souhaite Mr Copé, c’est élargir les lois déjà existantes de 1988. A dessein, il demande la mise en place d’un outil d’ “audit interne” aux partis politiques. Un “comité indépendant” aura la tâche de “donner aux organes de direction (…) une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations et de lui apporter ses conseils pour l’améliorer, notamment sur le plan financier et comptable“.
En revanche, il lâche une proposition de loi visant à la déclaration de patrimoine des “dirigeants des groupes de presse qui utilisent des fonds publics”.