Jean-François Copé : “Il y a beaucoup trop de Forbach en France”
Sur son blog, Jean-François Copé a récemment publié un billet dépeignant un portrait pour le moins maussade de la commune de Forbach.
Le 24 mai dernier, le député de Seine-et-Marne Jean-François Copé publiait un nouveau billet sur son blog intitulé “Il y a beaucoup trop de Forbach en France”. Forbach étant une commune de près de 22 000 habitants située dans le département de la Moselle.
Dès le premier paragraphe, l’ex-président de l’UMP parle des “scores énormes” réalisés par le Front National à Forbach en 2012, 2014 et 2015. En précisant que la moitié des voix accordées au parti d’extrême-droite proviennent de quartiers “pourtant essentiellement constitués d’un siècle d’immigrations successives : polonais, italiens, slovènes, turcs, maghrébins…”.
Forbach : Jean-François Copé semble se désoler de la forte présence du FN
Et Jean-François Copé de tirer un peu plus fort le signal d’alarme après avoir évoqué la fin de l’emploi dans les mines : “Le traumatisme demeure. Palpable. Aucune vision d’avenir ne semble proposée. […] tous les ingrédients sont réunis pour offrir des proies innombrables pour les extrémistes et les intégristes”. Des ingrédients comprenant notamment une démographie en baisse, un “chômage record” et particulièrement prononcé chez les jeunes, la délinquance ou encore un “repli identitaire”.
Une nouvelle offre politique à proposer aux Français
Le politique désigne cependant la position géographique de la commune comme le point d’ancrage d’un possible redémarrage : “Pourtant, Forbach est très bien située, au cœur de l’Europe, à deux pas de l’Allemagne ou du Luxembourg si prospères… Le ciel est le même en Moselle qu’en Sarre ! Il n’y a pas de raison que ce territoire n’arrive pas un jour à se relever.” Pour Jean-François Copé, on n’a “pas le droit de laisser les gens à la dérive. Pas le droit de rester silencieux. Il y a beaucoup trop de ‘Forbach’ en France.” En terminant par un appel destiné soit au gouvernement en place, soit à celui auquel aspire l’UMP : “Le moment venu il faudra proposer une offre politique radicalement nouvelle aux Français. De leur adhésion dépendra l’espérance d’un ‘sursaut français'”.