James Cameron s’offre un Titanic version 3D
Succès planétaire s'il en est, Titanic a réuni la bagatelle de 20 758 841 spectateurs en France et a généré 1 843 201 268 $ dans le monde entier. Cela peut expliquer pourquoi James Cameron a tenté de proposer, 15 ans après son succès, une version 3D de celui-ci.
Cette idée trottait depuis le début dans la tête du réalisateur mais la 3D n’existant pas en 1997, James Cameron a fait contre mauvaise fortune bon coeur et a pris son mal en patience. Il y a 7 ans, en voyant l’évolution de la technologie, il a décidé qu’il ferait son Titanic en 3D.
Le pari est réussi et le film sort en salles en France le 4 avril 2012, 100 ans après le naufrage du bateau. Il sortira le 6 avril dans les autres pays. Nul doute que ce film va attirer les curieux amateurs de 3D mais également tous ceux qui ont déjà versé une larme il y a des années et qui auront à coeur de découvrir cette nouvelle version de ce film plein d’émotions avec ces acteurs formidables que sont Leonardo DiCaprio et Kate Winslet qui ont connu la consécration grâce à ce film.
Titanic, Acte I : un film au succès planétaire
James Cameron, dans les années 90, a décidé de projeter sur grand écran l’histoire bien connue du Titanic, bateau qui a coulé en avril 1912 et de romancer quelque peu cette histoire tragique. Le film met en scène l’histoire de Rose Calvett qui raconte son voyage à bord du Titanic et son histoire d’amour avec Jack Dawson. Rose Calvett est interprétée par Kate Winslet tandis que c’est Leonardo DiCaprio qui joue le rôle de Jack.
Pour mémoire, Rose Calvett est une jeune femme issue de la haute société. Jack, quant à lui, vient d’un milieu plus modeste. Mais Rose, qui est venue sur le bateau avec sa famille et l’homme qu’elle doit épouser par obligation, va être sauvée du suicide par Jack dont elle va très vite tomber amoureuse. Jusqu’au dernier moment Jack aura tenté de sauver Rose par amour, un geste qui a suscité l’émotion de millions de spectateurs à travers le monde. L’histoire raconte ainsi une très belle histoire d’amour et ce film avait, dès le départ, réuni tous les ingrédients du succès : l’amour impossible, la catastrophe qui vient tuer l’amour dans l’œuf et le côté poignant induit par le fait que cette histoire est tirée de faits réels. Les histoires d’amour dramatiques ont toujours eu du succès, Titanic n’a pas échappé à la règle.
Titanic, Acte II : la 3D
Le plus gros succès cinématographique de tous les temps revient dans une version moderne agrémentée de 3D. Fort de son succès, James Cameron tente de redonner vie à cette histoire. Après Avatar, James Cameron apparait comme l’homme capable de réaliser un film en 3D et d’en faire un succès monumental.
Il apparait que cette version est capable d’apporter de fortes émotions dans la mesure où la 3D est censée nous rapprocher des personnages. Cependant, cette 3D n’offre pas de scènes trop agressives pour le spectateur, la 3D n’apporte que du positif et du réalisme à travers les personnes et le naufrage qu’ils vont vivre. On a l’impression d’être vraiment avec eux d’où cette sensation de tristesse que l’on peut éprouver au moment fatidique. Et James Cameron s’est donné les moyens de réussir avec un budget de 18 millions de dollars, une somme colossale pour réussir à transformer un film 2D en un film 3D.
Le film a été projeté en avant-première au Royal Albert Hall à Londres où James Cameron et Kate Winslet étaient présents. Leonardo DiCaprio était quant à lui en tournage en Australie et n’a pu se rendre à cet évènement, ce qui a du faire beaucoup de peine à tous les fans venus voir le film et les acteurs de ce succès. Les avis sont assez unanimes, la version 3D donne une vraie profondeur à ce film. On a l’impression d’être sur le bateau sans ressentir de sentiment de malaise. Tout est naturel, tout est limpide, rien n’est agressif.
La 3D : un travail colossal
James Cameron avait imaginé faire du premier Titanic une version avec des reliefs pour donner plus d’impact et de réalisme au film. Or, à l’époque, la 3D n’existait pas encore et il n’y avait pas de solution pour proposer un film dans les conditions souhaitées par le réalisateur. Aussi, on imagine qu’avec le succès d’Avatar James Cameron a du voir peu à peu son rêve se réaliser. Mais cette version 3D a demandé un travail colossal à tous les techniciens qui ont du travailler sur ce film. Le passage de la 2D à la 3D ne s’est pas fait d’un coup de baguette magique. Aussi, ce sont 300 artistes numériques qui ont travaillé sans relâche pendant 750 000 heures pour produire un film qui dure 3h14.
Un an de travail acharné réalisé par des passionnés pour que les fans puissent vivre trois heures de bonheur et d’émotion. Cela parait monstrueux mais au vu de l’apparence des personnages dont les traits sont visiblement mieux révélés et du ressenti lors des scènes de naufrage, on se dit que le jeu en valait certainement la chandelle. Ceux qui l’ont vu peuvent témoigner de l’intensité des scènes et de la force de l’amour qui jaillit de manière encore plus violente que dans le premier film. C’est pourquoi, même si l’on connait l’histoire, qu’on la vue et revue, il est intéressant de s’imprégner de manière différente de cette aventure hors du commun que nous propose James Cameron et surtout de la vivre en ayant, le temps d’un film, l’impression d’être de l’autre côté de la barrière et de pouvoir ressentir les choses comme ont pu les ressentir les naufragés du Titanic.
Sortie d’un succès annoncé
Hasard du calendrier ? (difficile de l’imaginer), Avatar en 3D sortira dans les salles 100 ans après le naufrage du Titanic. Une manière bien particulière pour James Cameron de rendre hommage aux victimes de cet accident qui a marqué les esprits, plus à cause du film que grâce à nos souvenirs d’histoire qu’il nous reste de nos années passées sur les bancs de l’école.
350 écrans diffuseront ce film en version 3D que beaucoup attendent avec impatience pour savoir s’il sera digne de la publicité faite autour de lui. Mais l’engouement pour la 3D est tel et la première version de Titanic ayant eu le succès qu’on lui connait, il est difficile de douter du succès de cette version 2012 du film qui a tant fait rêver. Tous ceux qui l’ont vu au cinéma il y a 15 ans et qui ont aimé ce film y retourneront naturellement. D’autres étaient trop jeunes pour y aller ou pour comprendre la dimension émotionnelle qui se dégage de ce film. Quoi qu’il en soit, chacun aura une bonne raison de se rendre au cinéma pour découvrir ce film et nul doute que dès le 4 avril les salles seront pleines et les déçus resteront dehors en attendant la séance suivante. Le film sortira dans les autres pays 2 jours après, un privilège dont les français ne risquent pas de se priver.