Italie, pays le “plus sain” au monde devant l’Islande
Le classement Bloomberg réactualisé des pays les plus sains au monde vient de consacrer l'Italie, devant l'Islande, la Suisse et Singapour. La France apparaît quant à elle au quatorzième rang.
Quelle peut bien être la différence de traitement entre une enquête sur les pays où il fait le mieux vivre et une autre sur les nations pouvant être considérées comme les plus saines au monde ? Il y a quelques jours, on apprenait que la Norvège était le pays le plus heureux de la planète, et les critères concernés d’être alors apparus comme “la compassion, la liberté, la générosité, l’honnêteté, la santé, les filets sociaux et la bonne gouvernance”.
Et pour définir son classement des pays les plus sains au monde, le Bloomberg Global Health Index a pris en compte des facteurs tels l’espérance de vie, les causes de décès et les risques de maladie incluant l’hypertension artérielle, le tabagisme et la malnutrition. L’accès à l’eau potable fait également partie des variables analysées. Et l’Italie de figurer en tête de liste.
Pays le plus sain au monde : l’Italie et son fort chômage
En concurrence avec tout de même 162 autres pays, l’Italie obtient une note de 93,11 sur 100, en sachant que seules trois autres nations ont également dépassé le score de 90 : l’Islande, la Suisse et Singapour.
Le pays de feu Bud Spencer est salué pour ses (trop) nombreux médecins et la qualité de son alimentation, riche en légumes et en huile d’olive vierge extra. Même si Bloomberg rappelle malgré tout que près de 40% des jeunes Italiens n’ont pas accès à l’emploi et que l’Italie possède l’une des dettes les plus chargées au monde du fait de la taille de son économie.
La France quatorzième du classement
Quid de la France ? L’Hexagone se classe quatorzième (85,59), assez loin devant le Royaume-Uni, vingt-troisième (82,28), et les États-Unis, trente-quatrième (73,05), pour ne citer qu’eux. Des pays anglophones ainsi sanctionnés pour leur malbouffe de plus en plus inscrite dans la société au point d’avoir favorisé les cas d’obésité sur leurs sols respectifs.