Internet est-il en danger ?
Un spécialiste américain révèle que le réseau mondial est la cible d'attaques pour le moins étranges.
Qui veut la peau d’Internet ? Derrière cette interrogation en forme de titre de téléfilm potentiellement diffusé sur une chaîne de la TNT l’après-midi, se cache une affaire plus proche de la réalité que de l’anticipation.
Un spécialiste en sécurité informatique, Bruce Schneier, affirme que quelqu’un, ou un pays, est en train de s’attaquer à différentes infrastructures du réseau mondial.
Certains organes vitaux du web attaqués
Mardi dernier, l’expert publiait un article intitulé en français Quelqu’un est en train d’apprendre à faire tomber Internet. Il y indique, selon les dires de certaines sociétés bien spécifiques (comme celles qui sont chargées de l’affectation des noms de domaines ou encore du trafic des données à l’échelle mondiale) que celles-ci font l’objet d’attaques régulières par dénis de service (DDoS).
Il précise : “La première semaine, l’attaque débute à un certain niveau, puis gagne progressivement en intensité, avant de s’arrêter. La semaine suivante, elle redémarre à ce niveau plus élevé et continue. Et ainsi de suite (…), comme si l’assaillant cherchait précisément le point faible”.
Mais qui veut “détruire” Internet ?
Une fois les bases jetées, qui serait derrière ces attaques ? D’après Bruce Schneier, il pourrait s’agir d’un “acteur étatique” qui serait la Chine. Toutefois, il serait aisé pour l’auteur des attaques de faire en sorte de les attribuer à “quelqu’un” d’autre. Et l’expert de préciser que comme au temps de la Guerre froide, ces actions pourraient viser à tester la résistance d’Internet, “des fois que”.
“Ces sondes prennent la forme d’attaques précisément calibrées et conçues pour déterminer exactement à quel point ces entreprises sont capables de se défendre, et ce qu’il faut faire pour les faire tomber”, ajoute-t-il. Il est vrai qu’en cas de conflit, “casser” Internet serait un atout majeur pour un Etat. Et la Chine, par exemple, “utilise ses propres compagnies de gestion de domaines”, indique FranceInfo.