Indre-et-Loire : quatre interpellations après l’attaque d’un commissariat
Mercredi matin, quatre interpellations ont eu lieu suite à l'attaque du commissariat de Joué-les-Tours, dans l'Indre-et-Loire, menée en 2014 par un habitant de la commune.
Le 20 décembre dernier, un individu âgé de 20 ans pénétrait dans le commissariat de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) avant d’y blesser trois policiers à l’arme blanche au nom de l’islam. Il sera tué par ses victimes, alors en état de légitime défense.
Des sources proches de l’affaire nous informent aujourd’hui, via nos confrères du Parisien, que quatre interpellations ont eu lieu en ce mercredi matin dans le cadre du dossier : “Deux suspects ont été arrêtés dans le quartier de la Rabière à Joué-lès-Tours et un troisième dans la région de Bordeaux par la Sous-direction antiterroriste (Sdat) avec le soutien du Raid.”
Attaque du commissariat de Joué-les-Tours : des proches du suspect interpellés
Une autre source rapporte quant à elle que la quatrième interpellation a concerné un résident de Montoire-sur-Le-Loir (Loire-et-Cher). On nous précise que ces quatre hommes, âgés de 21 à quelque 30 ans, “gravitaient dans l’entourage” du suspect.
Un appel à témoins avait été lancé en janvier
Le compte Facebook du jeune homme affichait le drapeau de l’État islamique (EI) dans le sens d’une vraisemblablement adhésion au groupe terroriste. Il était également connu des services de police pour des délits mineurs, et lors de son entrée dans le commissariat le 20 décembre 2014, il ne répondait alors à aucune convocation et ne faisait l’objet d’aucune procédure en particulier. En tout début d’année, ses parents avaient lancé un appel à témoins à destination de “toutes les personnes qui [avaient] pu voir ce qui s’était passé” dans le bâtiment policier au moment des faits. Le couple avait de même indiqué son intention de se constituer partie civile, et que leur fils, pas “un terroriste” aux yeux de ses parents, avait été conduit au commissariat suite à une interpellation. Il en revient désormais au parquet antiterroriste de déterminer si la suspect avait agi seul ou bien si son action s’inscrivait dans un cadre organisé.