Inactivité physique : un coût de 67,5 millions de dollars annuels
Une étude révèle que l'inactivité physique coûte 67,5 millions de dollars par an à la société mondiale. C'est en tout cas le montant des dépenses liées à la sédentarité en 2013.
La lecture de ce constat appelle à une interrogation que l’on pourra considérer de presque logique : en quoi l’inactivité physique peut impacter négativement la société d’un point de vie économique ? “Presque” logique car rappelons que maintenir une hygiène de vie plus ou moins saine avec des difficultés de déplacement représente un coût.
Une étude récemment publiée dans la revue The Lancet révèle qu’en 2013, les dépenses liées à la sédentarité dans le monde ont été de 67,5 millions de dollars (soit près de 61 millions d’euros). Un montant qui serait donc observé dans des proportions semblables chaque année.
La France, élève moyen de l’inactivité physique
La France est concernée et vient se positionner entre la Belgique, aux coûts deux fois moindres, et l’Espagne, qui dépense deux fois plus sur le plan de l’inactivité physique. Pour le professeur Adrian Bauman, co-signataire de l’étude cité par Pourquoi Docteur ?, il y aurait pourtant tout intérêt pour les États ciblés à promouvoir et développer l’activité physique :
“Accroître l’activité physique des communautés est un investissement important que les gouvernements doivent envisager, car ils pourraient permettre des économies sur le secteur de la santé et accroître la productivité du marché du travail”.
Diabète de type 2 : la maladie la plus coûteuse
Avec un coût annuel de 37,6 milliards de dollars (environ 34 millions d’euros), le diabète de type 2 apparaît comme la maladie la plus onéreuse. Et les dépenses de connaître un boom et ce quels que soient les secteurs. L’auteur principal des travaux, le docteur Melody Ding, explique que “l’inactivité physique est reconnue comme une pandémie mondiale”.
Sans surprise, les dépenses les plus lourdes liées à la sédentarité sont effectuées par les États suffisamment riches pour se le permettre : “De manière générale, les pays les plus pauvres n’ont pas de réponse à leurs besoins à cause des systèmes de santé et économique moins développés”. On apprend enfin qu’avec environ 12,9 milliards de dollars de dépenses, le secteur de l’assurance privée engage des coûts quasiment trois fois moins importants que le secteur public de la santé.