Le marché de l’immobilier repart à la hausse
Lors des 6 premiers mois de l’année, le marché de l’immobilier semble avoir repris du poil de la bête. La baisse des prix semble enfin être enrayée et les acheteurs commencent à revenir petit à petit.
Le marché immobilier reste l’un des signaux forts de la santé économique d’un pays. Il est donc rassurant d’apprendre que ce dernier connaît un net regain de forme au niveau des transactions. Pour la première fois depuis la mi-2011, les spécialistes de l’immobilier rencontrent un net rebond des ventes et les prix cessent leur dégringolade.
L’immobilier se porte mieux
À l’heure où la majeure partie des réseaux d’agences immobilières publient leurs résultats pour la première moitié de l’exercice 2015, le marché de l’immobilier semble se refaire la cerise selon les données compilées par Le Figaro.
Le réseau Guy Hoquet connaît une progression de 9,4 % des ventes par rapport à l’exercice précédent pendant que Century21 explose les compteurs avec une hausse de 15,2 %. Du côté des notaires, on enregistre une progression de 6 % du nombre de transactions.
La baisse des prix enrayée
Jusqu’alors en chute libre, le prix de la pierre semble se stabiliser depuis le début de l’année. Sur les 6 derniers mois, Century21 enregistre une augmentation de 1,8 % des prix de vente. Ce regain d’activité est en grande partie dû aux taux de crédit qui restent bas et à la crainte des acheteurs de les voir remonter d’ici quelques semaines. Une crainte qui pousse les futurs propriétaires à se décider plus rapidement.
Il subsiste néanmoins quelques points noirs sur le marché de l’immobilier. Les primo-accédants restent pour le moment à l’écart du marché même s’il semble faire leur retour peu à peu. De plus, si en zone urbaine le marché semble repartir, les zones rurales ont du mal à relever la tête et enregistrent parfois des baisses des prix de 15 à 20 % selon Guy Hoquet. Si le marché semble repartir doucement, il faut garder à l’esprit que cette reprise ne tient pour le moment qu’à un fil, une hausse trop importante des taux d’intérêt pourrait geler à nouveau ce dernier.