Huit hommes mis en examen pour des braquages de joailleries
Huit hommes soupçonnés d'avoir braqué deux bijouteries Chanel et Chopard en décembre et en mai ont été mis en examen et incarcérés vendredi soir.
Les enquêteurs de la police judiciaire de Paris se félicitent d’avoir pu mettre la main sur huit hommes suspectés d’avoir participé à deux braquages de bijouteries parisiennes, l’une est une boutique Chanel et l’autre Chopard. Présentés au juge d’instruction vendredi soir, les huit malfaiteurs ont été immédiatement mis en examen et incarcérés.
Braquages de bijouteries parisiennes : 8 malfaiteurs sous les verrous
C’est au terme d’une longue enquête que les braqueurs présumés des bijouteries Chanel, avenue Montaigne et Chopard, qui se trouve à proximité de l’Elysée, ont été arrêtés. Les huit hommes qui appartiennent à priori au même gang avaient été interpelés en début de semaine à Paris, La Courneuve et Aubervilliers. Dans la nuit de vendredi à samedi ils étaient présentés au juge puis placés en mandat de dépôt.
Ce sont les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB), aidés dans leur tâche par leurs collègues de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) qui ont pu remonter jusqu’aux braqueurs. “Des heures d’enregistrements de vidéosurveillance ont été épluchées. Des recoupements entre de multiples numéros de téléphone qui ont déclenché des bornes autour des lieux des faits ont été réalisés. Rien n’a été laissé au hasard“, confiait une source policière.
Plus de 3 millions de butin
Les malfaiteurs étaient organisés et savaient préparer leurs coups minutieusement. Pour le braquage de la boutique Chopard, qui avait eu lieu au mois de décembre 2015 en plein état d’urgence, un seul homme était entré en se faisant ouvrir la porte par des employés. Il avait pu dérober pour 1 million d’euros en bijoux.
Le casse de la boutique Channel, lui, est plus récent et beaucoup moins discret. Le 19 mai, ce sont sept hommes armés qui ont déboulé à la bijouterie. Pendant que certains se tenaient à l’extérieur, trois avaient réussis à entrer. Ils avaient alors pu s’emparer d’un butin estimé à 2,2 millions d’euros.
Les malfaiteurs, âgés de 25 à 35 ans, ont tous nié les faits durant leur garde à vue. Aucune trace des bijoux volés n’a été retrouvée à leur domicile lors des perquisitions, les enquêteurs continuent toutefois d’éplucher leurs comptes bancaires. “Il s’agit de déterminer les éventuels investissements réalisés avec le fruit de leur butin” indique la même source policière.