Hollande en visite officielle de 3 jours aux États-Unis
Depuis 1996 et Jacques Chirac, aucun chef d'Etat français n'avait passé autant de temps en visite officielle aux États-Unis. Le programme.
Entre Washington et San Francisco, entre high-tech et questions internationales, le programme des trois jours de François Hollande aux États-Unis sera chargé. Il est le premier président en visite d’Etat depuis la réélection de Barack Obama. Si François Hollande ne prendra pas la parole devant le Congrès (une “incompatibilité d’agenda”), Washington fera cependant tout pour faire de cette visite un événement.
Le président atterrira à 20h30 heure française à Washington. Peu après, il se rendra à bord d’Air Force One dans le domaine de Monticello, résidence de Thomas Jefferson, 3ème président américain. Un symbole des vieilles relations américano-françaises. Demain, place à l’économie et aux dossiers internationaux qui ne manquent pas, comme l’Ukraine, la Syrie ou l’Iran. Si les deux pays s’accordent sur bon nombre de sujets, Hollande ne manquera pas d’évoquer quelques points de désaccords, comme l’affaire des écoutes de la NSA. Entre autres rencontres avec le vice-président et des chefs d’entreprises américains, François Hollande décorera un soldat inconnu du cimetière d’Arlington de la Légion d’Honneur.
Enfin, le président français s’envolera mercredi pour San Francisco. Une journée placée sous le signe de la high-tech pendant laquelle il fera la promotion des start-ups françaises, et rencontrera les pontes d’Internet : Google, Facebook, Mozilla ou encore Twitter.
Hollande : une popularité gagnée depuis le Gayetgate
Avant le dévoilement de sa liaison avec Julie Gayet, le grand public américain ne connaissait pas François Hollande. Le dîner d’Etat de demain soir se déroulera sans première Dame côté français, et on imagine sans peine que les personnes chargées du protocole ont dû travailler dur. Par exemple, qui sera aux côtés de Barack Obama ? La traditionnelle danse est-elle encore pertinente ? Le New-York Times rapporte que la Maison-Blanche a fait détruire 300 invitations pour les faire réimprimer sans le nom de Valérie Trierweiler. Reste à savoir si dans la média américains, le privé éclipsera le public pour cette visite officielle.