Hollande a “peur de déplaire à l’électorat musulman” selon Collard
Jeudi, le député apparenté FN Gilbert Collard a estimé que François Hollande ne prend pas "de décisions" pour garantir la sécurité des Français de "peur de déplaire à l'électorat musulman".
Quasiment une semaine jour pour jour après l’attentat de Nice, les interrogations relatives aux mesures de sécurité prises durant l’état d’urgence ne semblent pas faiblir. Jeudi, le député apparenté Front national (FN) Gilbert Collard est même allé plus loin qu’un simple questionnement.
Invité sur le plateau de BFMTV, il a ainsi estimé que l’état d’urgence était inutile dans la mesure où, à ses yeux, “on a un pouvoir qui ne sait pas l’utiliser”. Même s’il aura reconnu avoir voté pour cette mesure, car “c’est une façon de dire que nous sommes tous en état d’urgence”. L’avocat s’en est également pris directement à François Hollande, à qui il reproche de ne pas prendre “de décisions” pour garantir la sécurité de son peuple de “peur de déplaire à l’électorat musulman”.
Collard : Hollande “a eu 90% des voix musulmanes”
Et de préciser sa pensée : “Moi, je dis très clairement et très calmement que M. Hollande […] a eu 90% des voix musulmanes […] et que son incapacité à prendre des décisions est liée au fait qu’il veut préserver cet électorat”.
Un pourcentage qui ne vient pas de nulle part, un sondage Ifop daté de juillet 2012 ayant ainsi révélé que 86% de la population musulmane avait voté François Hollande au second tour de la présidentielle, et 92% selon une enquête conduite en mai 2012 par l’institut Opinion Way.
Une expulsion des étrangers violents sans distinction ?
Gilbert Collard a poursuivi en indiquant que cette supposée crainte de l’exécutif vis-à-vis de son électorat musulman n’a pas lieu d’être : “Or, ce qu’il faut qu’on sache, c’est que le musulman qui vit en France, s’il est là, c’est qu’il a mérité d’être en France, parce que ceux qui ne méritent pas d’y être, on les a expulsés”.
En apparaissant au passage favorable à l’expulsion du territoire national des étrangers ayant commis un acte de violence, et ce “quel qu’il soit”.