Hillary Clinton favorable à une hausse du salaire minimum
La candidate démocrate à la course à la présidentielle américaine s'est prononcée pour une augmentation du salaire minimum fédéral, pour le porter à 12 dollars.
Nul besoin de vous apprendre que la course à la Maison-Blanche fait rage, alors que le scrutin aura lieu dans 1 an, presque jour pour jour. Chez les démocrates, Hillary Clinton est -pour l’instant la plus à même de représenter sa famille politique.
A l’occasion d’un meeting dans l’Iowa, l’ex-First Lady a annoncé être favorable à une hausse du salaire minimum fédéral.
Hillary Clinton : le salaire minimum de 7,25 à 12 dollars
Mardi, donc, la candidate démocrate a déclaré : “Je veux augmenter le salaire fédéral minimum à 12 dollars et inciter les autres entités à aller encore plus haut”. A l’heure actuelle, ce seuil est de 7,25 dollars de l’heure. A l’échelle locale déjà, Los Angeles a déjà fait passer une loi le faisant passer à 15 dollars à l’horizon 2020. Autre exemple, cette fois-ci plus global avec celui de l’Etat de Californie, qui augmentera le salaire minimum à 10 dollars. Mais il ne s’agit là que d’exemples suivis par bien d’autres collectivités.
Toujours chez les démocrates, le plus sérieux rival d’Hillary Clinton, Bernie Sanders. Classé bien plus à gauche que la première, il propose quant à lui de passer ce taux horaire à 15 dollars. Il dépasserait ainsi le taux français.
Présidentielle Etats-Unis : que disent les sondages ?
Certes, il ne s’agit que d’un instantané. Et qui plus est, de sondages. Mais à l’heure actuelle, l’ancienne Première Dame reste en tête, creusant même l’écart avec Bernie Sanders, qui n’était pas loin d’Hillary Clinton il y a encore quelques semaines. Ainsi, un sondage NBC News/Wall Street Journal datant d’il y a deux semaines donne 49% des intentions de vote, soit 7 points de plus qu’au début de l’année 2015. Il faut dire que le retrait il y a peu de Joe Biden, crédité d’environ 20% des intentions, permet à la candidate de souffler.
Le vice-président de Barack Obama a justifié son retrait pour raisons familiales, son fils Beau étant mort en mai dernier d’un cancer du cerveau.