Hillary Clinton désapprouve les forages en Arctique
Mardi, Hillary Clinton a fait savoir qu'elle ne validait point du tout le projet de forages en Arctique, alors que l'administration Obama vient tout juste d'adopter la position contraire.
Lundi, l’administration Obama à donné l’autorisation à la compagnie pétrolière Royal Dutch Shell de mener des forages exploratoires dans l’Arctique. Ce projet-là est toutefois loin de ravir Hillary Clinton. La candidate à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de 2016 a en effet signifié le lendemain qu’elle le désapprouvait.
Sur le réseau social Twitter, elle a ainsi indiqué que “l’Arctique est un trésor unique. En regard de ce que l’on sait, ça ne vaut pas le coup de prendre le risque du forer.” Une intervention qui vient rejoindre celles de plusieurs associations de défense de l’environnement, ces dernières évoquant des risques majeurs vis-à-vis des ressources que renferme cet océan.
Forages exploratoires en Arctique : Hillary Clinton parle d’un risque à ne pas prendre
Même si, de son côté et comme le rapportent nos confrères du Figaro, l’administration américaine a parlé d’un “niveau élevé d’exigence” quant aux sécurités allant être prises pour que l’écosystème de la région ne soit pas négativement impacté. En ajoutant à cette apparente promesse des traditions culturelles et des besoins alimentaires préservés pour ses habitants.
The Arctic is a unique treasure. Given what we know, it's not worth the risk of drilling. -H
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) August 18, 2015
Un désaccord parmi des accords avec Obama
La candidate à la prochaine présidentielle américaine s’oppose donc dans ce dossier à Barack Obama, alors qu’elle a pourtant approuvé les différentes mesures présentées ces dernières par l président des États-Unis sur la question du changement climatique. Il est cependant assez difficile pour l’heure de cerner l’état d’esprit de Mme Clinton au sujet de la construction de l’oléoduc Keystone XL, censé permettre le transport du pétrole canadien de l’Alberta au Nebraska, avant que celui-ci ne soit amené jusqu’aux raffineries du golfe du Mexique. Le président Obama s’est d’ailleurs exprimé sur le pourquoi de sa présence en Alaska à la fin du mois : “Je me rends sur place car les habitants de l’Alaska sont en première ligne de l’un des plus grands défis de notre siècle : le changement climatique. En Alaska, les glaciers fondent. La chasse et la pêche dont dépendent des générations pour vivre sont menacées.”