Hérault : ses seins cachaient des escalopes au parloir
Dans l'Hérault, des gendarmes ont découvert qu'une femme dissimulait, au parloir, des escalopes sous ses seins. Et ce n'est pas là l'unique trouvaille des autorités sur cette personne.
En faisant preuve d’un certain niveau d’imagination ou en espérant que la manœuvre ne sera pas repérée et contrariée par les autorité présentes, les personnes se présentant au parloir pour discuter avec des proches détenus tentent parfois de faire passer des biens défendus.
Et, à défaut d’être parvenue à transmettre sa marchandise au destinataire espéré, une jeune femme âgée de 22 ans a été repérée dans la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) avec, sur elle, une conséquente quantité de produits de consommation.
Près d’un kilo d’escalopes caché sous les seins d’une “passeuse”
C’est mardi qu’une première fouille a été opérée sur cette personne par des militaires en contrôles assistés d’une équipe cynophile. Auront ainsi été découverts, pour commencer et grâce à l’odorat du chien de la brigade, 900 grammes d’escalopes de viande que la jeune femme dissimulait sous ses seins.
Nos confrères du Midi Libre, qui rapportent l’information, poursuivent en ajoutant qu’à la brigade, les gendarmes ont fait d’autres trouvailles sur la femme. Le corps de cette dernière renfermait en effet également vingt-quatre cigarettes, deux clés USB, un paquet de papier à rouler, trois autres de bonbons ainsi qu’un briquet.
Du cannabis renfermé dans son intimité
Une inspection plus poussée a de même révélé la présence de 9,5 grammes de cannabis dans l’intimité de la jeune femme, une drogue qui avait préalablement été enfouie dans des épices. Précisons que le cannabis et les épices étaient contenus à l’intérieur d’un préservatif.
Suite à toutes ces découvertes, l’apparente “passeuse” a été placée en garde à vue avant d’avoir été déférée au parquet dans la journée de vendredi. Il était d’ailleurs question qu’intervienne juste après son jugement en comparution immédiate. On ignore au passage si avant son interpellation de mardi, la jeune femme était déjà parvenue à transmettre des biens à un ou plusieurs détenus dans cette maison d’arrêt, ou s’il s’agissait là pour elle d’une première.